Pour le psychanalyste Malek Chebel, la religion musulmane est populaire auprès des jeunes hommes car elle leur permet de "venger" l'honneur perdu de leur père.
C'est ce qu'il a dit à une journaliste du Point en septembre 2005.
"Je suis toujours surpris par la force de conviction des convertis chrétiens à l'Islam. Qu'est-ce qu'il y trouvent? Une virilité et une sécurité qu'il n'y a plus dans le christianisme…
La force de Jésus – mais c'est aussi son talon d'Achille – est d'avoir promu une religion de bonté, de miséricorde, mais aussi de souffrance. On te frappe la joue, tu tends l'autre. C'est une religion compassionnelle. En Orient, on dirait que cette religion défend des vertus féminines.
Que propose Mahomet? Un renforcement du patriarcat. Les valeurs fortes comme la richesse, la force, la guerre ne sont pas remises en question. C'est une religion masculine par définition."
Intéressant, comme point de vue.
En Orient, on assiste à une montée en force de l'Islam; et en Occident, à une montée en force des mouvements masculinistes.
Deux discours, un même combat – le rétablissement des valeurs dites "masculines", "viriles", "mâles"… Une réaction à la féminisation du monde…
c’est que Chebel est lui-même musulman et islamiste. Il représente le courant, majoritaire selon moi, des musulmanes et musulmans qui actualisent cette foi.
C’est le citer erronément que de suggérer qu’il diabolise l’ensemble de l’Islam. Sa pratique et ses solidarités démontrent au contraire qu’il y voit un lieu de résistance àa un empire patriarcal et capitaliste.
Wikipédia: « …Malek Chebel est également connu pour ses prises de position publiques en faveur d’un islam libéral et en faveur d’une réforme de l’islam incluant certains aspects positifs de la modernité politique. »
Quant à parler d’une « montée en force des mouvements masculinistes », ce discours est un peu usé. Vous-même l’avez réfuté clairement cette année. Il ne faut pas prendre un phénomène marginal monté en épingle par des médias en quête d’hommes-pour-répondre-aux-femmes pour quelque mouvement de masse.
Un exemple: Le colloque du 15 novembre 2006 organisé par Gilbert Claes (ex-animateur de L’Après-Rupture) et pompeusement baptisé « Actualisons le masculinisme » vient d’être discrètement annulé.
Malgré une pub mur à mur sur le Web et l’annonce de vedettes dont je tairai charitablement le nom, le « colloque » en question n’avait réuni que 8 inscriptions…
La montée de l’Islam est surtout dû au fait qu’ils ont émigré en Europe, et leur but est que le monde devient Islamiste.
Par contre le mouvement masculiniste, est une réaction au mouvement féministe qui est devenu de plus en plus puissant au fil des ans, le résultat est que non seulement les femmes ont prient leur place, mais elles veulent toute la place, pas question de partager, pas question d’égalité, seulement tout contrôler.
Le mouvement féministe se devait d’exister, les femmes n’avaient pas réellement leur place dans la société, elles ont dû lutter pour l’obtenir et c’est très bien ainsi.
Le mouvement du balancier s’est fait sentir, les femmes ont réussient a renverser la vapeur, mais elles ont créées des injustices envers certain hommes, elles ont aidé a démarrer les mouvements masculinistes.
Les mouvements masculinistes sont récent, mais ils s’en développent de plus en plus. Le mouvement Father 4 Justice en est un exemple, quand tu ne peut pas voir tes enfants pour différentes raisons, alors il faut lutter pour pouvoir agir comme un père, quand on voit des femmes qui tuent des hommes, tout en invoquant qu’elles avaient « peur », et que contrairement aux U.S.A. elles s’en sortent facilement de ces meurtres, quand on voit une femme vendre sa fille a un vieux pédophile pour $150.00 par semaine, quand on voit une femme en état d’ivresse tuer une autre jeune femme a la sortie d’un bar, et qu’elle doit purger une peine de six mois dans la collectivité, quand on voit une pédophile de 31ans abuser d’un jeune garçon de 13ans,sous le prétexte qu’il était consentant. Toutes ces raisons font que le masculinisme se développe de plus en plus. Ça pris plus de trente ans pour que le mouvement féministe atteigne son apogée, alors les masculinistes savent être patient. Il y a des hommes pro-féministes, ces hommes ont été maltraité par d’autres hommes dans leur enfance,par charité je tairai les noms, les blessures mentale les ont féménisé.
Quand j’observe le comportement des adolescentes qui se veulent des objets sexuels crachant ostensiblement sur le féminisme pour se faire accepter de la « gang », je ne pense pas que notre société est « hyperféminisée ».
Je pense plutôt que les mecs ont peur de perdre leurs privilèges…
Le temps est venu de dénoncer la suprématie féministe, surtout lorsque l’on constate ses effets pervers au sein de nos sociétés occidentales. Les petites filles qui se pavanent habillées en péripatéticiennes, le suicide des hommes, le décrochage scolaires des garçons, les gangs de rue etc. Tous ces phénomènes illustrent l’état de décadence de notre société. Désormais, les hommes ont pris la parole et ce n’est certainement pas les Martin Dufresne de ce monde qui vont les réduire au silence
Ça serait le fun si, avant le « retour du balancier », cedit balancier se soit rendu au moins jusqu’au milieu…
Je désespère de voir un jour l’égalité entre hommes et femmes exister. Heureusement que je n’ai pas d’enfants.
Pouvons-nous en tant que masculiniste juste être des hommes qui par le passer ont vécus des inégalités créer de toute pièce par des féministes enrager, et qu’ils veulent juste un retour du balancier.
Le mouvement féministe a donné beaucoup à la société Québécoise, les femmes ont gagnées leurs intégrités dans plusieurs domaines depuis les 30 dernières années et je dis bravo à cela.
MAIS ! Et oui il y a un MAIS, les moyens entrepris pour arriver ou elles sont aujourd’hui leurs ont données un pouvoir qu’elles ne veulent plus lâcher maintenant, elles en veulent toujours de plus en plus et au détriment des hommes.
Beaucoup d’hommes se sont rallier à elles au début, jusqu’au jour où par leurs peurs de perdre un brin de terrain acquis elles ce sont mit à dilapider les hommes sur la place publique en revendiquant leurs égalités, une fausse égalité car un homme n’a pas le droit d’avoir ce que les femmes ont en service de prévention, d’intervention, d’aide et d’entraide.
Vous vous server des religions pour véhiculer encore une fois que les hommes sont et resteront des gros machos prêt à tout pour abaisser la femme.
Laissez-moi vous dire que le patriarcat d’après moi n’a jamais existé, l’homme devait nourrir sa famille, travaillé fort pour le bien-être de tous et le rôle de la femme était de prendre soin des enfants et de la maison, oui elles ont travaillé fort elles aussi.
En tant que masculiniste je réclame mes droits et je dis Non à la fausse égalité que prônent les féministes.
Si le mouvement masculiniste est voué à devenir une religion, alors qu’en est-il du mouvement féministe, ont-ils déjà leurs lieux de culte dans les Centres de femmes, le Conseil du statut de la femme serait l’évêché au Québec et leurs zouaves ce sont ses hommes qui dénigrent les hommes.
Alléluia mes frères.
Je suis tout à fait d’accord pour que les hommes défendent leurs droits.
Par contre, lorsqu’on dénigre les mouvements féministes qui ont milité en fonction de notre émancipation sociale, j’admets que ça me décourage !
Et lorsque je vois les filles prêtes à n’importe quelle bassesse pour mériter l’attention des gars, comme si ceux-ci valaient tellement mieux qu’elles que seule leur appréciation pouvaient les valoriser, j’ai peur. Qu’on me comprenne bien : je n’impute pas la faute aux mecs. Ce que je dis, c’est qu’entre avoir une sexualité épanouie et utiliser le sexe comme moyen de valorisation, il y a une marge.
Que les filles compétionnent entre elles plutôt que d’être solidaires, qu’elles acceptent sciemment de faire partie d’un harem plutôt que de prôner la libéralité des moeurs (ce qui est bon pour papa est bon pour maman comme on dit), c’est, à mon avis, aussi alarmant que de constater le taux de suicide chez les hommes.
C’est leurs intégrités qu’elles suicident.
Avant, la femme sans instruction s’enorgueillisait de la profession de son mari, et c’était ridicule. Maintenant, les femmes, même instuites, s’enorgueillissent d’être choisies parmi les autres en fonction de leurs prouesses sexuelles, et c’est navrant !
Avant, la décadence de la société était attribuée à Elvis ou aux Beatles. Maintenant, c’est la faute des féministes.
C’est drôle, mais il me semble bien que fin 19ème siècle, début 20ème (période très peu « féministe » soit dit en passant) il y avait le même genre de discours à propos de l’habillement ou du maquillage des jeunes femmes. Un simple soupçon de rouge sur les joue et la dame se faisait traiter de putain.
Plus près de nous, fin des années 50 (époque encore très peu féministe), les mères faisait une crise cardiaque à chaque fois qu’elle voyait leur fille sortir avec une jupe juste au-dessus des genoux.
Quant aux gangs de rue, elles existent depuis bien longtemps. Le crime organisé durant la prohibition dans les rue de Chicago, c’était quoi ça? Une équipe de ballon chasseur?
Déacadence de la société…Par pitié, arrêter de glorifier le passé à tout prix, c’est d’un ridicule navrant.
À mon sens, les choses vont mal depuis que l’humain s’est mis à penser et à être conscient de sa propre existence. Ceci dit, j’ai toujours espoir en nous.
« Elles en veulent toujours de plus en plus et au détriment des hommes. »
Pouvez-vous nous donner des exemples précis ?
Si vous voulez parler de la garde partagée, je déplore que certaines femmes manipulent leurs enfants et dénigrent leurs pères devant eux, mais j’ai autant vu l’inverse.
Quant au reste, votre discours négationniste vous ferait passer pour un antisémite si vous parliez des juifs plutôt que des femmes. Ce serait intéressant que vous réaliser que votre hargne ne plaide pas en faveur de votre crédibilité, et ne donne aucun goût de faire des compromis avec vous.
« lorsque je vois les filles prêtes à n’importe quelle bassesse pour mériter l’attention des gars, comme si ceux-ci valaient tellement mieux qu’elles que seule leur appréciation pouvaient les valoriser »
Pour moi, c’est absolument pas cela qui se passe.
Plus elles enlèvent de vêtement, plus elles en montrent, plus elles ont de pouvoir. L’hypersexualisation des jeunes filles n’est pas uniquement une façon de soumettre les jeunes filles, c’est aussi, et très souvent, un autre outil qu’elles se donnent pour gagner du terrain, encore plus, sur les hommes.
Moi, quand je regarde les jeunes femmes, ce que je vois, ce n’est pas de pauvres jeunes femmes qui ne savent plus quoi faire pour attirer l’attention des gars: je vois des jeunes femmes en quête d’encore plus de pouvoir.
Oh bien sûr, je ne parle pas des pitounes dans les vidéoclips gangsta-rap. Je parle des jeunes femmes bien en contrôle de leur vie, de bonne famille, en quête de la carrière, du fric, du pouvoir, et ce, par tous les moyens disponibles, y compris (et de plus en plus) par leur sex-appeal.
Et je ne vois pas comment un balancier qu’on a propulsé brutalement vers le haut devrait faire une pause au centre avant d’être projeté vers le bas… Si la montée féministe avait été moins brutale, peut-être que ça ferait moins de bruit en redescendant.
… et je peux me tromper, c’est qu’il est aussi avilisant pour l’homme de se voir encarcané dans le rôle du viril, du fort, de celui-qui-ne-doit-jamais-extérioriser-ses-sentiments que pour la femme de se voir contrainte de correspondre au stéréotype de la douce, de la passive, de celle-qui-ne-doit-jamais-se-fâcher-sous-peine-de-passer-pour-une-hystérique.
Hélas, il semblerait que certains hommes comme certaines femmes, non par manque d’intelligence, mais par besoin d’acceptation, se complaisent dans ces rôles.
Quand on parle de féminisation de la société pour dire que tout geste d’agressivité est condamné, je ne comprends pas. J’en ressens, moi, de l’agressivité. Et je me dois de l’extérioriser (en faisant du sport, en ce qui me concerne) tout comme un homme qui est triste devrait pouvoir pleurer.
M’est d’avis qu’on castre les gars tout autant qu’on « excise » les filles (pour parler symboliquement) lorsqu’on les empêche d’exprimer sainement leur colère. Dire que c’est de la « Féminisation », c’est déjà admettre qu’on a un préjugé quant au rôle de la femme.
Venger, Vengeance, Vengeons-nous,
Vengez-vous….Vengeance!
Y a t-il quelque chose d’autre dans cette religion,
qui mérite d’être élevé au rang de LEÇON de MORALITÉ????
Si c’est ça, être un Homme…….
Venger l’honneur perdu de leur père!!!
Ils ont la loi du talion tatoué sur le coeur!
Ce n’est pas 500 ans qui séparent les Musulmans
des Occidentaux, c’est 2000 ans…..Au fait,
l’Australie se prépare à extrader le mufti…y aurait des idées pas « catho » sur les femmes,
lui aussi….mais, les Australiens ne sont pas des gonzesses à qui « On bourre le mou »…
Quant au psy, il a l’excuse d’être musulman et de par cette formation, on peut comprendre ses élans….Ce qui me fait plus peur et plus mal, ce sont les réactions des hommes occidentaux….je n’en sortirai pas vivante de toute cette haine téléguidée!!!
Dans les années 70, les féministes ne jouaient pas du tout dans le registre de la séduction, car elles y voyaient quelque chose de « dénigrant ». C’était se rabaisser que de tenter d’obtenir gain de cause en usant de séduction.
Les femmes ont, depuis 10 ans, réalisé qu’elles pouvaient obtenir encore plus de pouvoir en utilisant aussi la séduction.
Olivia,
je fais référence, en outre, au système des bracelets de couleurs qu’on attribue en fonction des prouesses sexuelles des filles.
Je ne vois pas en quoi fellationner 10 gars dans un party pour avoir un bracelet jaune (ou bleu, ou rouge) est émancipateur.
Quant au reste, nous n’avons décidément pas le même point de vue. Je n’ai jamais constaté que le balancier avait été « propulsé brutalement vers le haut ». J’aimerais bien avoir des exemples…
Eh bien, si changer en 20 ans l’ordre social et familial qui régnait depuis des milliers d’années n’est pas un changement brutal, je ne vois pas ce qui peut l’être?
Que dire de la présentation de la joue pour la deuxième.
Des paroles masculines ça, non? Facile de dire qu’il s’agit de valeurs féminines. D’ailleurs la femme qui a vu à l’éducation depuis des lunes n’a jamais adhéré à ces pratiques.
Pourquoi il ne s’agirait pas plutôt d’une remise en question de leurs propres valeurs au lieu d’une réaction à la féminisation du monde. Trouver une autre manière de dominer le monde incluant la femme.
Venger l’honneur de leur père tout en continuant à dénigrer la femme et en ne remettant pas en question leur guerre sainte ne mènera nulpart.
Quant à moi je suis bien ailleurs de ces deux voies.
Respect de la vie » oblige « .
La conspiration féministe! Pauvre vous, ça fait pitié autant d’irrationnalité. Vous êtes à peu près 8 au Québec, ça ne vous êtes jamais passé par l’esprit que vous puissiez être l’exception et non la règle?
Il faut être totalement déconnecté de la réalité pour prétendre que les féministes sont en train de prendre contrôle du monde (ou du Québec). La sphère publique est totalement dominée par des hommes, la sphère politique est dominée par des hommes, l’économie est dominée par des hommes. Les femmes ont plus de poids qu’avant et c’est tant mieux, mais elles sont loin d’avoir castré la société.
En fait, l’erreur est de prendre pour une mouvance sociologique ou pour quelque « détresse » ce qui est avant tout un regroupement de petits truands du droit de la famille autour de stratégies d’évitement de la pension alimentaire et du partage des biens du ménage.
Il y a aussi dans ce micro-groupe des batteurs de femmes et des violeurs d’enfants indignés que l’appareil judiciaire protège (parfois) « leurs » enfants en les soustrayant à leur contrôle. Lire l’article d’Yves Boisvert « Fathers for quoi, déjà? » –
h**p://garscontent.com/2006/608_Aout/30/Boisvert_Fathers_for_quoi_24_aout_2006a.JPG
Socialement, ils luttent contre l’équité salariale, la politique d’intervention en matière de violence conjugale, le droit à l’avortement (pensez Jean-Guy Tremblay), le financement des ressources pour femmes en difficulté…
Et leur dernier truc — peut-être le plus pathétique de tous –: inviter les hommes à remettre en doute leur paternité en leur vendant un test d’ADN (une procédure très contestée) pour se fournir un prétexte de plus pour garder leurs sous après une rupture…
Plus cheapette que ça…
Et ça prétend parler au nom des pères québécois!!!
Aucune comparaison n’est possible entre les deux religions. Jésus n’était pas un guerrier, et n’avait pas de butins, ni de femmes, n’a pas gouverné, ni perçu d’impôts et je m’arrête â ces comparaisons seulement. Chebel souffle le chaud et le froid, tantôt pour plaire â l’occident, il parle de réforme de l’Islam en y incluant la raison, un islam des Lumières soi-disant. Et quand la patate est chaude, il parle de la virilité des hommes, dans la religion musulmane. Et tout ça par des valeurs fortes i.e. la richesse, la force, la guerre… Il y a déjâ des Etats qui ont ses valeurs fortes en plus de la démocratie, des droits, de l’égalité des sexes. Ce qui n’est certainement pas le cas des pays musulmans. Comment des hommes qui pratiquent le renforment du patriarcat et de telles valeurs fortes (richesse, force, guerre), n’ont pas réussis â sortir leurs pays du moyen-âge? C’est tout â fait « bizarre » que le statut de la femme joue ce rôle pour les uns identitaire, pour les autres patriarcal comportant des valeurs fortes et viriles. Alors si toutes ces femmes opprimées en Afghanistan et ailleurs pouvaient par magie se convertir au christianisme une partie du problème serait réglé? Puisque c’est une religion aux vertus féminines. « Envoye » le Pape vive la Papesse! Je dirai â tous les masculinistes de ce monde de se convertir « subito presto » et que le statut de la femme n’est pas la première marche de l’escalier, pour leur rebatir une virilité. L’Australie si elle déporte ce Mufti ou Imam, pour ses propos sur la femme et les assauts sexuels, elle est vraiment très virile cette Australie!
(…) « Je suis toujours surpris par la force de conviction des convertis chrétiens â l’Islam (…) ils y trouvent une virilité et une sécurité (…) »
Oui certainement, ils ont un encadrement et une attention infini, car le but de convertir est d’augmenter le nombre de musulmans sur la planète et tous les moyens sont bons. De plus ces anciens chrétiens ont connu et ont été élevé dans les valeurs judéo-chrétiennes. Donc ils connaissent cette religion compationnelle et c’est excellent pour l’Islam. De plus ils sont fraîchement convertis et parfois innocent. Il y a aussi des convertis au christianisme du côté des musulmans (selon un reportage français TV5), parce que justement, ils veulent être dans une religion compationnelle et ce n’est pas juste des femmes! Je suggère â Chebel d’aller les rencontrer pour nous dire s’ils ont cette même ferveur (force de conviction) dont il parle pour les ex. chrétiens.
Quand 80% des suicides sont commis par des hommes, c’est signe qu’il y a un flagrant manque de ressources.
Quand les décrocheurs sont majoritairement des garçons, c’est signe qu’il y a un problème évident à l’école primaire et secondaire.
Quand des hommes défient les lois pour monter sur des ponts au risque de leur propre vie, c’est signe qu’il y a des injustices dans le système de justice.
Quand le gouvernement IGNORE les recommandations du rapport Rondeau, c’est signe que les hommes doivent prendre parole.
Et on pourrait aussi dire que la majorité des personnes qui sont violées sont des femmes.
De plus, davantage de tentatives de suicide sont commise par les femmes. Si elles se ratent davantage, c’est à cause des moyens qu’elles emploient (médicaments plutôt qu’arme blanche).
Je ne minimise pas les problèmes des hommes, mais je ne crois pas qu’il faille négliger ceux que vivent les femmes pour autant.
Quant Michaelle Jean s’occupe de la situation de ses consoeurs, je ne vois pas pourquoi des masculiniste viennent la faire chier avec leurs bobos. Ils essaient de passer quoi, comme message ? Qu’on ne devrait plus s’occuper des femmes battues sous prétexte qu’il y a des hommes violentés ? Désolée, mais chacun choisit sa cause. Fondez-en, des ressources, plutôt que de brailler !
***
J.L,
VOus vous référez à l’organisation Father For Justice. Fort bien ! Mais que trouvez-vous à répondre à l’article d’Yves Boisvert à ce sujet :
http://garscontent.com/2006/608_Aout/30/Boisvert_Fathers_for_quoi_24_aout_2006a.JPG
?
Personnellement, ça me laisse dubitative et perplexe quant aux valeurs de ces gens-là…
Et quand je dis « chacun sa cause », je ne veux pas dire que seuls les hommes doivent lutter pour les droits des hommes et inversement. Je dis que chacun dois militer pour ce qui lui tient à coeur et cesser de voir un ennemi dans ceux qui militent pour d’autres causes.
Personnellement, je suis membre de Greenpeace, Amnistie Internationnale et Médecin Sans Frontière. Je ne considère pas pour autant que la fondation pour l’alphabétisation ou celle contre le cancer, ou la leucémie, sont mes ennemies ! Il est vrai que je ne leur donne pas d’argent, non que je ne crois en la noblesse de leurs causes, mais que j’ai fait mes choix personnel.
Je ne vais pas pour autant aller voir « Opération Enfant Soleil » et les blâmer de ne pas s’occuper des enfants de pays défavorisés ! Ils ont leur mission, « Médecin sans frontière » a la sienne.
Voilà l’absurdité des masculinistes qui blament les féministe de ne pas s’occuper de leur cause.
Qu’on se le dise une fois pour toute. Le mouvement masculiniste MODERÉ ne veut pas retirer les acquis des groupes de femmes. Il veut des services adéquats publics ou subventionnés par le gouvernement qui sauront répondre aux besoins actuels des hommes.
Moi, la cause des mâles et celle des femelles, je veux bien, mais à la condition express qu’elle ne se défende pas au détriment d’une cause bien plus importante : celle des enfants.
Et le féminisme ne fait pas ça. Pas plus, d’ailleurs, que les pères qui réclament la garde partagée peu importe l’âge du bébé.
Alors oui pour la cause des hommes parce qu’elle concerne la cause des petits garçons qui ne trouveront pas facilement leur place dans ce monde féminisé. Mais non lorsque cette cause défend l’adulte au détriment des besoins de l’enfant. Pareil pour les gonzesses.
Je regrette la désinformation systématique et surtout les accusations mensongères et diffamatoires lancées contre moi par un anonyme, en contravention de plusieurs des règlements du site.
Les responsables ont été prévenus… mais on dirait que c’est leur journée « off » et qu’il y en a qui le savent…
…il y a tellement d’erreurs risibles (genre: la mauvaise université!) et d’illogismes grossiers dans les accusations ci-haut que ça ne vaut vraiment pas la peine de prendre le temps de les réfuter une par une.
Ça prenait ça pour enfin remettre â leur place certain, qui n’arrête pas de déblatérer.
Cette discussion ne mène à rien. Presque tout le monde reste campé sur ses positions et rien de constructif n’en ressort. Je vous donne donc mon point de vue. Attention, je suis loin de me déclarer spécialiste dans la matière.
Je crois effectivement qu’il existe certaines disparités entre hommes et femmes concernant la garde d’enfant. Cependant, j’ai bon espoir qu’avec la nouvelle loi sur les congés parentaux (où le père peut prendre la totalité du congé si ça lui chante)devrait améliorer la perception de la société face aux compétences parentales des hommes. Je crois aussi que chez les nouveaux avocat(e)s, c’est-à-dire ceux aux alentours de 30 ans, ont une vision plus juste de la garde partagée. Plusieurs ont vécu eux-mêmes la séparation de leurs parents et ont dû s’apercevoir que leur père n’était pas si tata que ça pour s’occuper des enfants.
Concernant le taux de suicide chez les hommes. Il est vrai qu’il est abominablement trop élevé. Cependant, comme je l’ai déjà dit dans un post précédent (désolé, je ne me souviens plus lequel), de tous les organismes communautaires, se sont probablement les Centres de Prévention du Suicide (CPS) qui reçoivent le plus d’argent du gouvernement. Plusieurs axent même depuis plusieurs années leur campagne de prévention pour le groupe 40-50 ans homme. On peut donc légitimement penser que, dans ce cas, beaucoup de ressources sont déjà mises à contribution pour les hommes. Cependant, il y a place à l’amélioration, je ne le nie pas.
Concernant les centres d’hébergement pour hommes en difficulté, c’est vrai qu’il n’y en a pas beaucoup. Cependant, lorsque l’on décide d’implanter une ressource dans la communauté, il faut faire une étude de besoin et voir si la ressource est manquante ou si elle peut être comblée par une ressource déjà existante…
(je vais être obligée de continuer dans un second message, désolé)
Les faibles qui ont absolument besoin d’une béquille pour justifier leur existence ou brailler sur leur sort, voila les gonzesses.
…Donc de je parlais de l’analyse des besoins d’une communauté.
Bon. Maintenant, il faut comprendre l’origine des centres de femmes en difficulté. Ils ont été créés dans le but de permettre aux femmes vivant de la violence conjugale de quitter le domicile puisque bien souvent, nombre d’entre elles étaient femmes au foyer et n’avaient aucune ressource financière pour abandonner la maison. Certaines, même si elles vivaient de la violence, préféraient avoir un toit sur leur tête et de quoi à manger plutôt que s’en aller.
La situation des hommes, au niveau économique n’a jamais été semblable. Il n’y a donc pas de double problématique, i.e violence + pauvreté. Les centres d’hébergement pour hommes sont peut-être, sous cet aspect, inutiles.
Maintenant, je pense que ce n’est pas seulement sur les ressources spécialisées pour hommes que les masculinistes devraient axer leur mouvement, mais également sur la sensibilisation. Sensibiliser les hommes, les informer des ressources qui existent et leur faire comprendre que les CLSC et autres ressources psychosociales sont aussi pour eux. Je pense que ça serait un excellent point de départ.
L’assimilation de la faiblesse aux femmes, qualifiées de « gonzesses » pour bien river le clou, est un exemple patent de sexisme.
Quand des hommes feront preuve de la force et de la résistance que mettent les femmes à accoucher, à nourrir une famille abandonnée ou à survivre aux violences physiques, sexuelles et psychologiques de certaines relations et du patriarcat en général, on reparlera de qui sont les véritables lâches.
Mais d’ici là, je trouve cette allusion aux femmes pour le moins déplacée, même au second degré.
Personne ne contredit que les femmes soient tout aussi fortes et résistantes que les hommes.
Qu’advient-il alors de l’excuse opportuniste à l’effet que la faiblesse physique et le manque de dextérité soient les seules raisons pour lesquelles les femmes ratent leurs tentatives de suicide?
J’ai plusieurs fois lu ce commentaire réducteur et paternaliste. Fort malhonnête aussi. Une femme en bonne santé peut se flinguer comme n’importe quel type, à condition bien sûr de le vouloir vraiment.
…dont les tentatives de suicide échouent que de prétendre qu’elles « ne le veulent pas vraiment ». Quelle insensibilité!
Quant à l’argument « cité », je ne l’ai jamais vu et serais très curieux de vérifier les « plusieurs » occurences alléguées.
Je suis aussi sensible qui quiconque à la détresse psychologique qui pousse un être humain à tenter de mettre fin à ses jours. Tous genres confondus.
J’ai toutefois de sérieuses réserves quant à l’honnêteté intellectuelle de certains obstructionnistes qui cherchent à saborder pour leur profit la moindre mention du taux astronomique de suicide chez les hommes. A ce chapitre, le Québec se classe troisième en Occident.
Ça fait beaucoup de cadavres.
Leur tactique la plus minable consiste à ramener ces déces mâles au même titre que les tentatives de suicide des femmes. Une tentative de suicide est aussi importante qu’un suicide qui aboutit. Il n’y a donc aucun problème de suicide masculin, selon certains qui n’y voient que ce qui fait bien leur affaire. Or rien n’existe sans une raison.
Si les femmes font autant de tentatives de suicide que les hommes, la statisque de survie de ceux-ci devrait être à peu de choses près égale. La simple mathématique exige qu’il y ait un facteur déterminant si le décompte des corps au bout de l’année oscille plus à gauche qu’à droite.
Ce facteur se réduit à deux possibilités: elles n’en ont pas la force (mentale ou physique) ou elles ne le veulent pas vraiment.
Je me rejouirai toujours d’une personne épargnée par son instinct de survie. J’aimerais toutefois que certains opportunistes aveuglés par leur fanatisme à faire constamment l’apologie féministe n’oublient pas ceux qui n’ont pas eu cette chance.
C’ets un troisièeme facteur: l’accès aux armes à feu et les méthodes de suicide utilisées – reflet de schèmes culturels de genre, p. ex. empoisonnement – qui contribue à départager les désespéré-es qui survivent des désespéré-es qui y restent. (En passant, plus de 95% des hommes qui tentent de se suicider survivent à cette tentative.)
Ce qui est humain, nécessaire et urgent de faire, c’est d’aider les personnes désespérées, pas de se faire du capital politique cheapette en exploitant les cadavres des autres et en discréditant le désespoir des personnes qui échouent, surtout quand ce sont de simples « gonzesses »…
Mais on ne peut pas demander à tout le monde de le comprendre et d’avoir cette éthique-là, apparemment.
P.S.: Le Québec a cessé depuis quelques années d’être le « troisième en Occident » pour le nombre des suicides. Heureusement.
Des leçons d’éthique maintenant…
Le bon jugement prévaudra
En lisant les réactions à ce blogue, je savais que je tomberais sur des épais pour qui laisser une place aux femmes équivaut à plonger la planète dans le chaos, ou plus simplement à se couper les couilles (comme quoi elles ne sont pas accrochées solides).
Depuis les débuts de l’Histoire humaine, à quelques exceptions près, ce sont toujours les hommes qui ont mené cette barque. On parle de plus de 25 000 ans, là. Et regardez le résultat. Pas une seule année sans guerre ; l’établissement de la violence comme moyen de prendre sa place (loi du plus fort), et là on parle de muscles, pas de cerveau ; un dégat possiblement irréparable à notre propre écosystème ; un retour à la religion comme béquille plutôt qu’au développement de la conscience comme outil…
Je parlais d’épais ; de ceux qui écrivent que le féminisme est la cause du suicide des hommes, des gangs de rues, du décrochage scolaire des garçons ; pourquoi pas des tornades tant qu’à y être ? Et c’est à eux qu’est actuellement confié le futur de l’espèce humaine.
Quelqu’un d’intelligent a parlé d’équilibre. C’est LA solution. Un juste partage des décisions, donc des responsabilités, entre hommes et femmes. Mais cr*** qu’on en est loin. Tellement loin qu’on va probablement crever avant d’y arriver.
Mais c’est sur que ça aussi ce sera la faute des femmes.
(Jumping Up and Down and Shouting)
Bravo bravo bravo
Au-delà des tentatives d’exploiter le machisme des autres (pour mieux cacher et étayer le nôtre), il est en train de se crééer des solidarités transnationales entre femmes et hommes qui vont marginaliser les machos aux quatre coins de la planète.
À temps, pas sûr… mais il faut essayer.
On n’a qu’une planète.