BloguesRichard Martineau

On débranche!

Avez-vous lu le texte de Michel David dans Le Devoir, jeudi dernier?

Ça portait sur Mario Dumont.

C'était SA-VOU-REUX.

David disait que le temps était venu de débrancher la machine qui maintenait l'ADQ artificiellement en vie. Mario Dumont est un homme de valeur, disait-il, mais son parti n'a aucun avenir.

Si Super Mario perdait ses prochaines élections, il devrait s'absenter pendant quelque temps et saborder sa formation. Après cette sabatique forcée, il pourrait revenir sous de meilleurs auspices, au sein du Parti Conservateur, du Parti Libéral du Québec ou d'un nouveau parti (qu'il pourrait co-fonder avec Lucien Bouchard, qui sait?).

Voici un extrait de cette chronique brillante

Il n'y a sans doute rien de plus déchirant que de devoir se résoudre à abréger les jours d'un être cher pour mettre fin à ses souffrances. (…)

«Mario coule à pic», écrivait mardi mon ami Jean-Jacques Samson, du Journal de Québec. Si au moins c'était le cas. En réalité, c'est bien pire: le chef de l'ADQ semble plutôt condamné à une interminable dérive. Cela fait maintenant 12 ans qu'il est là et le meilleur ne semble pas devoir venir. Il peut sûrement aspirer à mieux que simplement battre des records de longévité.

Il est maintenant trop attaché au parti qu'il a fondé avec Jean Allaire pour couper lui-même le cordon ombilical. Comment pourrait-il laisser tomber ceux qui l'ont suivi, croyant vraiment à la possibilité de renouveler la politique québécoise?

Tuer par amour est assurément une terrible chose. Heureusement, en politique, l'euthanasie n'est pas irréversible. De nombreux cas de résurrection ont été recensés. (…)

À l'heure actuelle, Mario Dumont est coincé. Il ne peut pas quitter son poste à la veille des élections et encore moins demander à ses électeurs de ne pas le réélire. Ils lui rendraient un grand service en décidant pour lui.

Ayoye!