Un EXCELLENT courriel de Mathieu Cyr.
Je suis d'accord à 100 %!
Il fait beau aujourd'hui dans le parc de l'avenue du Parc. Je me disais justement « avenue du Parc. quel beau nom pour être en face d'un parc. » Souvent, quand je déambule, je me fais des réflexions d'urbanisme à voix haute.
Pourquoi les villages ont tous une avenue de l'église, un chemin du bord de l'eau ou une rue principale? Parce que c'est la rue de l'église, le chemin sur le bord de l'eau, ou la rue principale. Voilà. Je suis profondément déçu qu'on pense même à changer le nom de l'avenue du Parc. Normalement, je me fous de ces questions nominatives, mais dans ce cas-ci, je me sens interpellé.
Le maire de l'arrondissement de Verdun est en faveur de ce changement. « Il est temps que l'on reconnaisse que M. Bourassa fut un grand premier ministre, Montréal se doit de reconnaître ça. » Bien d'accord avec vous M. Trudel, mais pourquoi ne pas changer le nom de la rue Wellington en rue Robert Bourassa? Je suis sûr que le maire de l'arrondissement Mont-Royal serait d'accord. Mais heureusement pour vous, les militants « Bourassiens » trouvent votre rue principale trop moche.
Pourquoi ne pas donner à une avenue à numéro le nom de Robert Bourassa? On en a des dizaines à Montréal. Pourquoi ne pas profiter de l'occasion pour se débarrasser d'une sainte rue? Ça aussi, on n'en manque pas. Pourquoi ne pas changer une rue nommée en l'honneur de militaires Anglais, tels Wolfe ou Amherst, glorifiés pour avoir bien su casser du Québécois?
Parce qu'on veut le top. L'avenue du Parc, c'est beau, c'est chick and swell, pis ça vaut cher au Monopoly. Robert va être content, une belle p'tite place près du parc, en face des Tam-tams. Yes sire mon Bob!
On a donné la rue Dorchester à René Lévesque, on va tout de même pas donner le 3e rang sud à Robert Bourassa. Qu'est-ce qu'y'en penserait? C'est parce que. Je suis désolé de vous l'apprendre, à froid comme ça. mais Robert est décédé. Je sais, c'est un choc. René aussi est mort.
Je ne crois pas qu'on doive accorder de l'importance à ces enfantillages partisans, en l'honneur de gens qui ne les auraient pas soutenu de leur vivant. Mais bon, c'est pas grave, il fait beau aujourd'hui dans le parc de l'avenue du Parc.
Qu’il réserve donc le nom de Robert Bourassa à l’autoroute Notre-Dame qui est censé être en construction DEPUIS 10 ANS.
Et après on nous reproche d’avoir perdu confiance et respect avec nos politiciens.
Non seulement il n’y a plus moyen d’entreprendre de grands projets au Québec des lucides et des solitaires sans qu’il y ait manifestations et oppositions mais il n’y a plus moyen non plus de changer le nom d’une rue!
Comme le chante si bien Plastic Bertand: « Tout petit, tout petit le Québec ».
Nos systemes d’éducation et de santé, ainsi que notre environnement s’en vont aux chiottes et on s’obstine sur un nom de rue !!
Je le sais pas vous autres, mais des fois je suis vraiment, mais vraiment découragé !
Rien d’autre à ajouter.
Je trouve très bien que de simples citoyens se lèvent pour forcer l’administration municipale à tenir compte des genss établis le long de l’avenue du Parc et que ce changement de toponymie irrite et « taxerait » inutilement.
Quand on a un nom de rue justifié par la présence du parc Jeanne-Mance et à consonance quasi-identique pour les anglophones et les francophones, je trouverais débile de laisser des politiciens tetteux s’approprier ce symbole de la vie montréalaise pour en faire une autre de ces rues-hommage au nom inutilement composé, surtout que dans vingt ans, le nom de M. Bourassa – paix à ses cendres – sera aussi oublié que ceux de Jean-Jacques Bertrand ou Antonio Barrette.
Délicieux commentaire d’Aislin dans The Gazette, il y a trois semaines: http://www.canada.com/montrealgazette/aislin/1019.html
Avec cette histoire du très beau nom de l`avenue du Parc, on a la preuve que l`environnement est bien le dernier de leurs soucis. L`avenue du Parc s`appelle ainsi parce que justement, au bout de cette grande avenue, il y a un parc, et par n`importe lequel, LE parc vers lequel toute l`activité montréalaise converge, a convergé et convergera encore pour des années.
Rebaptiser cette avenue serait un sacrilège, un geste grotesque et irrespectueux pour la nature même de cette avenue. Quand à choisir le nom de Robert Bourassa, ce ne sont pas les lieux qui manquent pour lui offrir un coin de rues:Sorel, Westmount, Notre-Dame de Grâces.
Qu`il repose en paix ce CHER Robert………requiem in pace.
On pourrait changer le nom du boulevard Henri-Bourassa pour Robert-Bourassa… Primo, personne ou presque ne connaît Henri Bourassa. Deuzio, ça coûterait moins cher: juste à fabriquer quelques centaines de stickers pour coller le nom «Robert» par dessus «Henri». Tertio, ça ne changerait que peu les habitudes des Montréalais.
Sans joke, je trouve que ça fait pas mal prétentieux de débaptiser une artère centrale de Montréal pour le nom d’un premier ministre quelconque comme Robert-Bourassa comme si c’était un Winston Churchill ou un Charles de Gaulle! L’un des amis de Boubou avait le culot de dire dans La Presse récemment que Bourassa est «plus important qu’un parc». Eh bien mon cul! Je trouve mon parc bien plus important que Boubou!
Est-ce que le métro du Parc devra aussi s’appeler le métro Robert Bourassa?
Et puis « Brèvo » encore une fois!
Ce n’est pas parce qu’on se préoccupe du choix du nom d’une rue que l’on ne s’occupe pas de l’environnement, des conditions de vie des gens démunis, etc. Il est possible, même pour un québécois , de faire des réflexions sur plusieurs sujets à la fois…
Quoique qu’on en dise, et de quelle allégeance politique nous sommes, Monsieur Bourassa, tout comme Monsieur Lévesque, ont eu une grande influence dans notre monde politique au Québec et par extension dans notre quotidien à leur époque. À mon avis, Robert Bourassa, mérite lui aussi que son nom soit attribué à une rue importante au centre-ville de Montréal. Je verrais bien, étant donné la pratique religieuse presque inexistante, par les temps qui courent, que l’on change le nom du boulevard St-Joseph par celui de boulevard Robert Bourassa. D’autant plus que celui-ci se rends jusqu’au limite d’Outremont! Maintenant, étant donné que l’avenue du Parc, vers le sud change de nom en celui de rue de Bleury et ensuite de rue St-Pierre, dans le Vieux-Montréal, pourquoi ne s’appellerait telle pas, l’avenue du Parc, sur toute sa longueur?
Il tournait toujours en rond lui non?
Ou pourquoi pas l’Aéroport Trudeau? Déjà que ce soit une vraie honte ce nom-là.
Mathieu Cyr a entièrement raison, des boulevards comme Amherst et Wolfe n’ont aucune raison d’être.
Pis ceux et celles qui s’en foutent, comme Johanne Brodeur, pourquoi prenez-vous la peine d’écrire un insipide commentaire de la sorte???
Je suis toujours renversé de voir combien il est facile de souiller une idée constructive en ruant dans les brancards.
La contribution de Robert Bourassa à l’essor de la province ne peut être niée. Il a instauré le régime de l’assurance-maladie et c’est sous sa gouverne qu’on a lancé les grands projets hydroélectriques de la baie James.
Il mérite indéniablement une reconnaissance accordée à d’autres bien moins méritants.
J’ai passé ma jeunesse à me baigner dans une piscine publique d’Outremont baptisée en l’honneur de JFK. Une rue du centre-ville porte également son nom en plus de nous offrir un buste de lui.
L’idée de débaptiser l’Avenue du Parc pour honorer Robert Bourassa équivaut (selon moi)à servir du poulet frit à la Kentucky au banquet des prix Nobel. Les arguments contre sont dix fois supérieurs en nombre. La sauvegarde du cachet multiethnique de cette avenue vaut à elle seule le rejet de cette idée farfelue décrêtée en toute hâte.
Je vous soumets que l’Avenue de la Côte Ste-Catherine à Outremont se prête magnifiquement bien à porter le nom de monsieur Bourassa. Elle n’a aucune côte et l’impact de cette Sainte-Catherine sur notre société reste fort obscur. Le Premier Ministre résidait d’ailleurs à quelques pas de cette avenue tout au long de sa carrière. Je livrais le Devoir chez lui.
Je ne vois guère que ceux qui subiront les tracasseries administratives du changement de nom pour s’y opposer. Cette avenue ou n’importe quelle autre.
Mais bon sang, qu’on se donne au moins la peine d’arrêter le choix sur une artère qui symbolisera le patronyme.
Je suis d’accord avec le email et j’approuve la pensée de l’auteur. Toutefois, je n’irai pas tout aussi radicalement en disant qu’il est honteux d’enlever le nom de « rue du parc » parce que chaque ville a sa rue du parc. Ok. Alors ? Pour moi cela ne change pas grand chose…
En tant que citoyenne de Verdun, puisque Immigration Canada ne veut pas encore de moi en tant que citoyenne canadienne 🙂 (Mais c’est une autre histoire!) Je proteste!
La rue Wellington n’est pas moche mais en développement….Certes, il s’y trouve un dépanneur chinois et un resto poutine-hot-dog tous les 100m cependant elle est actuellement subventionnée pour rénovation de ses façades commerciales. Elle est donc en pleine évolution tout au moins du côté esthétique. Si elle avait pris le nom de Robert Bourassa, cela aurait été un symbole assez frappant: une rue vouée à disparaître se relève de ses cendres!
Il subsiste un « mais »: les Bougons qui peuplent une partie de la ville et qui dépensent leur chèque de BS en boisson la première semaine du mois seraient pas mal « mêlés »!!!! 🙂
Mais je proteste quand même!
la rue Saint-Laurent!
Bourassa a tellement fait l’équilibriste entre les intérêts des franco et des anglophones… et il aimait tellement les hot dogs!
Ouf, mais voulez-vous bien me dire où est passée la mémoire politique des québécois? Me semble que Robert Bourassa a dû s’exiler après son premier mandat à la tête du Québec tellement il était détesté, non? Et il me semble qu’il n’était pas vraiment apprécié non plus lors de son dernier passage à la tête du gouvernement… Mais peut-être est-ce moi qui ai perdu la mémoire?
Il y a une loi municipale qui dit qu’on peut pas donner le nom de quelqu’un ed vivant à une rue, édifice, monument etc au cas que la personne fassent un acte terrible et decevant avant de mourriw, quel honte cela pourrait causer n’est ce pas?
Alors, maintenant, je veux absolument savoir, par intrigue, comment souvent que Mathieu Cyr fait des réflexions d’urbanisme?
Réfelxions d’urbanisme d’ordre durable: l’effrondement des aqueducs peut-être…
Il ne faut pas se sentir interpellé (selon l’auteur) pour des frustrations de noms de rues , qu’ils soient de militaires anglais comme Wolfe ou Amherts ou de grand grand politiciens québecois. Je te conseil des réflexions historiques dans ce cas 🙂
… selon l’éditorial de Nathalie Collard dans La Presse d’aujourd’hui.