Avez-vous vu les panneaux publicitaires de Télémax, ce réseau téléphonique qui permet aux gens seuls de rencontrer l'âme soeur et de se faire plein de nouveaux amis?
On voit une fille en t-shirt bedaine nous sourire de ses belles dents, un téléphone à la main.
Et en dessous, cette phrase:
"Montréal, ont vous attend."
Vous avez bien lu: ONT, avec un T.
Personne n'a vu cette faute: ni les concepteurs publicitaires, ni Télémax, ni la compagnie qui loue de l'espace sur les panneaux publicitaires…
Vous voulez vous plaindre? 514 – 341 – 1001.
ONT est tanné de voir des gens se crisser de notre langue, et ONT va réagir…
Hélas, il y a beaucoup plus de fautes d’orthographe qu’il y
parrait. J’en vois partout (publicités, livres, journaux…) c’est malheureux que notre belle langue soit bafouée de la sorte. j’ai remarqué que le clavadage n’aide pas non plus, les gens préférant écrire en abrégé… à n’y rien comprendre!
Un autre lieu intéressant où trouver des fautes
d’ortographe:les bandes déroulantes des réseaux de
télévision LCN et RDI.
J’ai remarqué cette publicité sur un panneau publicitaire de la rue Wellington mercredi dernier. Depuis je ne cesse d’en entendre parler.
Elle a fait Infoman et les bulletins de nouvelles; les journaux et maintenant Voir. Cet énorme Ont insurge tous ceux qui savent conjuguer depuis sept jours déjà et on ne la retire pas.
Pourquoi le ferait-on? Toute la ville en parle!
J’en frémis rien que d’y penser, une compagne de marketing. Ils n’oseraient pas! Ça doit exister la décence.
J’ai cotoyé assez de gens qui oeuvrent dans le domaine de la publicité. Je m’en rappelle certains qui avouaient sans honte que renier ses principes est le premier prérequis de la profession. Il paraît même qu’on l’enseigne à l’université.
Et s’il fallait en plus que les concepteurs de cette pub soient anglophones!
Frightning!
Ben y fo pas en faire un plas non? On retrouve des fautes partout ou on regarde mintenant. RDS, Cyberpresse, à la télé, dans les journaux. C’est domage car ces une si bel langue le francais. Surtout que pour une frase si courte, il est dificcile de faire une faute…
Bon, assez niaisé.
C’est sans doute la faute à Gilles Proulx qui nous a laissé tomber! À l’entendre parler on est plus bons à rien les francophones au Québec qui essayons de défendre un peu la langue. Quoique des fois j’ai l’impression que personne n’est bon à quoi que ce soit, sauf lui. C’est vrai qu’une telle faute sur une publicité aussi grosse (et surtout courte), ça fait peur. Mais, monsieur Martineau, j’ai une question pour vous, qui doit-on blâmer dans un tel cas? Qui a le dernier mot sur ce qui est affiché?
Merci,
A. Côté
Les seuls à blâmer pour ces pubs aux grosses fautes: nous pôvres surconsommateurs de rêves.
Ceci me rappele lorsqu’un blogueur vous disait que coup donc ça ne s’écrivait pas comme ça.
Je me suis dit que vous étiez incompris et que votre façon de l’écrire avait pour but d’être plus frappant.
Mais euz’autres ils ont pas le droit à l’erreur.
En tout les cas vous, vous les attendiez.
Ils ont passé la phrase en anglais à travers babelfish et autres correcteurs/traducteurs (qui sont tous déficients) et se sont dit que ça doit être bon, comme pour bien des manuels d’instructions.
C’est ridicule.
J’aime mieux lire des fautes d’orthographe sur un panneau publicitaire, que de recevoir de la correspondence tout en anglais, dans le but d’économiser de l’argent, plusieurs compagnies ne font plus de traduction pour les clients du Québec ou de leurs employés(es). L’office de la langue française dort au gaz.
C’est onteux …
À ce que je vois, la pub marche très très très très bien.
La faute est grosse, je ne peux croire qu’un correrteur (humain, pas une machine) ne l’ai pas vue.
Est-ce voulu pour qu’on parle d’eux ?
Je n’en serais pas surpris.
Allez voir.
90% de la population en général et 100% des jeunes diplômés, ne s’en sont probablement même pas aperçu.
Par contre ils étaient 1,5 millions à regarder des inepties hier…
C’est pas mal moins dur d’écouter une bande de légumes, tsé veux dire genre style, que de surveiller son orthographe…
qu’on n’a pas à avoir des normes de qualité très élevées pour se chercher des amis par Télémax (ou chez Jean Coutu)?
Deux h dans le mot « orthographe », monsieur Bourbonnais.
Le « proof reading », procédure par laquelle toute compagnie de publicité et de marketing répète à chaque étape de la production.
J’ai bien l’impression que les fautes ont délibéremment servi leur cause dans la pub entre quatre mots afin de nous faire réagir, que voici. Et comptez pas mes fautes, c’est pas pour faire effet!
Ce n’est pas la toute première faute qui nous sautent au visage ainsi, et ce ne sera sûrement pas la dernière. Ce qui est malheureux, c’est qu’il n’y avait qu’une ligne de texte…
Parlant des traducteurs automatiques, allez sur ce site http://www.niagarafallstourism.com, cliquez sur le drapeau français et savourez….
Des heures de plaisir à travers toutes les sections du site, du rire garanti ! Moi j’en pleurais tellement je riais 🙂
Comme elles sont belles les automnes de Niagara…
Troublant en effet, cette manière de rendre public une nouvelle, un élément du quotidien, par les entrailles d’un texte, sans prendre conscience de l’interlocuteur qui reçoit le message.
ONT ! Comme si avoir à la troisième personne du plurielle pouvait se confondre avec l’anonymat du « on »… Ça en dit long sur les intentions des publicitaires. Plus qu’il ne semble en tout cas!
Cela me rapelle une de ces fameuses chanson de Poncho Guitare, où il interroge le sens du récit alors les mots perdent toute valeur de classification. « Et si c’était le signe qui ne signifiait pas » chantait-il! Ah ah! Certainement la vision le plus lucide de l’occident depuis Heidegger. Encore là… Ça se discute.
Je suis donc tout à fait d’accord avec vous. J’abonde dans votre sens et j’affirme que ça n’a pas de bon sens… Eh oui! Encore le « sens » qui nous ratrappe!
Au lieu de s’indigner, il existe un moyen incroyablement plus efficace de punir cet annonceur: ne pas acheter les produits en question.
Jusqu’à présent, j’ai toujours adopté cette attitude: je n’aime pas ce que je mange au resto? Je n’y retourne plus. Je n’apprécie pas une pub? je n’achète pas.
Le pouvoir que nous avons, comme consommateur, est bien plus grand que celui que nous pourrions avoir comme plaignant (ou plaignard).
…sauf Martineau, Patrick Bouchard et Jocelyn Côté, vous avez tous fait au moins une faute dans vos commentaires.
Pas de quoi fouetter un shah mais… exigerait-on de la pub qu’elle soit plus stylée que nous de façon à avoir moins honte d’être exploités par elle?
Et si c était volontaire? (belle excuses !)
Mais si vraiment c’était volontaire.
Des génies du marketing à l’oeuvre! Non? (ok trop facile)
Manifestement personne, à en juger par le peu d’applaudissements qui saluent les leçons d’orthographe non sollicitées et autres sermons du même acabit.
Ils ont toutefois le mérite d’être courts.
Est fort bien corrigé celui qui croyait prendre!
Bravo Martin!
Les Alouettes de Montréal ont déjà envoyé une lettre bilingue à leurs partisans. En anglais ça commençait ainsi : « Dear fans… ». La traduction française : « Chers ventilateurs… ».
De toutes évidences, cette faute d’orthographe a été intentionnellement oubliée là. C’est parce qu’ils veulent nous laisser croire que la fille avec les gros nichons n’est pas très éduquée et donc facile à ramoner à la maison…C’est du marketing ça!!!
Il ne s’agit pas de « Télémax » mais bien de « TéléMatch ».
Bonjour
Eh bien! Moi aussi je l’avais remarqué cette faute MAJEURE d’orthographe. Je crois que les affiches sont apparues en même temps que les Outgames (pour attirer les touristes anglophones,j’imagine).
Malheureusement je ne savais pas où m’adresser pour loger une plainte…et les affiches ont disparu du paysage.
Où sont les correcteurs? L’imprimeur n’a jamais constaté l’erreur non plus?
J’ai toujours beaucop de plaisir à vous lire.
Je rêve depuis longtemps de voir attribuer un prix citron annuel pour décoiffer la suffisance des castors de Bell, par exemple, et de beaucoup d’autres. Et d’un prix orange pour la gentillesse de la pub « verte » d’Hydro-Québec.
Mais, comment ? Il n’est pas question d’un Gala de la publicité, personne n’y viendrait, surtout pas les publicitaires.
Je n’ai jamais manqué les documentaires sur les meilleures publicités internationales. C’était fait à Cannes, je crois. Amusants, il n’y manquait que les pubs les plus bêtes.
J’en entendais une hier soir à la télévition. Un colorant pour les cheveux qui insistait sur le fait qu’avec ce colorant magique les utilisatrices n’auraient plus besoin de colorant avant qu’elles n’en aient besoin ! J’ai dû mal comprendre, même si je l’ai entendu à plusieurs reprises.
L’utilisation du joual québécois me hérisse, les fautes grossières de français aussi. Ces gens veulent-ils faire « populaire » ?
Une solution cependant, à la portée des annonceurs – lorsque le concepteur publicitaire a pondu son oeuvre comique, le commanditaire devrait exiger de la revoir 5 fois, 10 fois, 20 fois de suite. La drôlerie tient-elle toujours ? C’est comme ces gens qui vous racontent pour la quatrième fois la bonne blague qui vous a fait sourire la première fois. « Une fois c’t’un gars…. »
Continuez, mon cher, ne làchez pas.
C’est comme ça que je décris ça, le néo-créole.
Et je ne vous parle pas de la féminisation des mots commençants par une voyelle, des belles ustenciles, avions, escaliers, autobus, habits etc.
Et remarquez bien le regard haineux des néo-créolisés quand vous osez les reprendre.
Hum, ça va mal à la boutique (je sais, là je force un peu).
Dans mon cas, cette faute de frappe est volontaire, je voulais faire de l’ironie. Ce qui me rapelle un commentaire pertinent de Martineau que l’ironie passe très mal.
C’est quand quelqu’un fait copier/coller avec des mots importants d’un de tes textes et qui de plus en retire toute les honneurs.
Donc, attention à ça.
http://marclaporte.com/show_image.php?id=1038
En voici une que j’ai lue hier soir sur le panneau d’affichage d’une boucherie: FOI DE VEAU EN SPÉCIAL… Mon boucher devient un guide spirituel…
J’ai bien vu que la faute de M. Bouchard était de l’ironie (comme mon shah); c’est bien pour cela que j’ai mis son nom dans la liste de ceux qui n’avaient *pas* fait d’erreurs.
Mais pourquoi des gens qui font des fautes comme tout le monde accordent-ils une telle importance à l’orthographe?
Comme marqueur de classe? Un prétexte pour se distinguer?
C’est plutôt l’inverse, faire des fautes en écrivant à ses interlocuteurs est un manque de savoir-vivre.
L’orthographe et la grammaire existent afin d’uniformiser la manière d’écrire et de faciliter la compréhension d’un texte. Le sous-message est je tiens à être compris et que tout les gens puissent me lire sans ennuis et que vous me comprennez. Bref c’est un peu l’équivalent de tenir la porte à quelqu’un on facilite les voies de la circulation et l’effort est généralement apprécié.
Quand une personne écrit sans se soucier de ces règles, il y a une différence entre faire une coquille occasionelle et écrire en se contrefoutant des règles, elle envoie comme message qu’elle se soucie peu de la compréhenion de son texte et ne contribue guère à aider les voies de la communication. Le sous-message devient je vous parle mais je n’ai pas de considération pour vous.
Bref c’est l’équivalent de roter pendant un repas.
J’en ai fait au moins une
Une orthographe correcte est un gage de crédibilité, de sérieux et de professionnalisme.
En tant que consommateur, je suis en droit d’exiger de qui me sollicite qu’il me présente de telles lettres de créances. Ceci n’est aucunement un privilège réservé à des académiciens.
Une compagnie de service soucieuse de son image ne saurait tolérer de voir sa réputation souillée au premier coup d’oeil.
Dans cet optique, il est clair que cette faute d’orthographe était délibérée. 9 jours déjà que je la croise sur la rue Wellington et on ne la retire pas.
Je suis de ceux qui s’attendent à une publicité empreinte de dignité. Ce genre de concept publicitaire m’irrite fortement. Croire que je puisse être attiré par un leurre si grossier constitue une offense personnelle.
Vendre par la médiocrité? Désolé, je ne suis pas client.
Je ne ferai jamais affaire avec un courtier d’asurance ou un consultent en informatique. Je n’embaûcherai jamais un charger de cours. Et tout le monde ferait de même.
Personne ne fait confiance à un neurrologue.
Effectivement, cette publicité est tout simplement honteuse. Voilà maintenant un bon moment qu’elle pollue les rues de Montréal….je croise cette affiche plusieurs fois par jour depuis cet été et à chaque fois je me répète que c’est ridicule! Comment ces affiches peuvent être encore là après tout ce temps?
Il n’y a pas de loi contre la pollution grammaticale qui hante les rues de Montréal? Depuis longtemps, on dit que le français décline dans la métropole. En voiçi une autre preuve…..quand je vois des atrocités du genre, j’ai l’impression qu’on se fout de ma gueule.
J’ai honte pour nous, Québécois francophones. Si les responsables de cette publicité ne parle pas assez bien notre langue, alors qu’ils engagent quelqu’un pour faire la traduction. Je le répète, c’est une honte.
…le font dans une langue impeccable.
J’ai quasiment plus confiance en quelqu’un qui ne maîtrise pas entièrement l’arme qu’est entre leurs mains le langage.
Une chose est certaine: l’exigence d’un français sans faille est irréaliste (nos coquilles le prouvent bien) et, surtout, elle sert à discréditer et à baîllonner la grande majorité de la population, au profit des maîtres-parleurs qui distillent leur mépris du peuple à partir de leurs châteaux d’Outremont.
Le français « international » – un mythe – est pour ces snobs un rempart de bonne conscience bétonnée.
Tiens,pour faire suite,en voici une autre faute,
dans la bande d’informations,au bas de l’image,à LCN,
ce matin:
« …une cinquantaine D’INSURGÉ ont été tués… »
Faut-il que cette faute soit si énorme pour qu’on en parle ? Tous les jours, dans tous les journaux il y en a à profusion. Des fautes d’accord, des fautes d’orthographe, des fautes de syntaxe, des anglicismes basiques… Les publicitaires ne sont pas les seuls à blâmer (encore que je ne suis pas vraiment convaincu qu’il y en aient eu sur une publicité aussi affligeante).
Personne n’a été choqué dans le métro par cette borne pour récupérer les journaux usagés avec pour accroche : « Jetez moi pas » et le logo pour la Fondation de l’Alphabétisation juste à côté. Voici une belle image de la valeur de la langue écrite au Québec.
Lu sur la bannière publicitaire du site Internet de Voir :
Recherche : Soutient (sic) technique
Personne n’a vu cette faute ? Ni l’employeur, ni Voir, ni le webmestre…
Cela confirme que la négligence se glisse partout.
Sans rancune ! 😉
M.Martineau,
Voici une phase trouvée sur le blogue de votre ami Patrick
Lagacé ce 7 novembre 2006.
« Ici, m’a dit Deloire, ont informe le principal intéressé, pour le faire chanter. On lui dit que sa femme pourrait recevoir une enveloppe. »
Décidément les « ont » sont « in » ces temps-ci…
Hmmm… j’ai aussi vu dans une cabine téléphonique « T’en a pour ton argent… » Ouch! Pas fort! Ils ont sûrement assez d’argent pour payer quelqu’un qui peut corriger un maximum, non?
Je croyais presque etre la seule à avoir remarqué cette immonde faute aveuglante!
Ouf, soulagée.
Bonjour monsieur Martineau!
Je vous écoute souvent sur les ondes du 98,5 et souvent votre pensée rejoint la mienne.Comme mon titre l’indique,pourquoi est-ce que les compagnies ne se force-t-elles plus pour françiser le nom de leurs produits? j’ai trente ans et il me semble que jusqu’à tout dernièrement, il n’y avait pas de shampooing super curl body machin ou de barres tendres soft et tender 2000.Est-ce trop demander de traduire ou du moins rendre bilingue les noms de produits? je trouve désolant que des gentils monsieurs nous rougissent les oreilles de diatribes séparatiste et extrèmiste à propos d’une langue qui se meure comme le français alors que nous laissont ces produits unilingues entrer dans notre guarde-manger.Nous faisons des plats pour savoir si un richissime joueur de hockey va dire un mot en anglais mais notre langue se fais manger dans une bouche infecte.N’y a-t-il pas une société saint-jean-baptiste en se bas monde?
Par ailleur, je trouve votre émission,à la radio merveilleuse.Je suis heureux de voire que ma génération n’est pas seulement celle des invincibles ou celle des pubs coors lite où l’ont vois trois morons qui courent après des pitounes comme si ils venaient de sortir de leurs caverne miteuse.Mais sont les féministes?!!!