![]() Daniel Johns porte maintenant la moustache… Photo: Nabil Elderkin |
Ayant utilisé le mot Neon dans un titre d'album avant Arcade Fire (Neon Ballroom, 1999), Silverchair n'a pas mis les pieds en Amérique depuis huit ans sans que personne ne s'en plaigne. Mais les revoilà! Le 30 juillet au Spectrum, Daniel Johns et sa bande présenteront les pièces de leur sixième album, Young Modern, qui fait déjà bonne figure sur les palmarès australiens, leur terre natale. Délaissant le grunge qui l'avait rendu populaire en 1995 avec l'album Frogstomp (les membres du trio n'avaient que 15 ans à l'époque), Silverchair tentait de raffiner son rock sur le plus somptueux Diorama paru en 2002. Raflant quelques prix au pays des kangourous, l'album fut vite oublié en Amérique. Est-ce que Silverchair redorera cette fois son image de ce côté-ci du Pacifique? Voyez leur nouveau clip pour la pièce Straight Lines, la partie semble loin d'être gagnée.
… et malheureusement, il se cherche toujours. Jamais ce groupe n’aura réussi à se trouver un son, une âme, un signe distinctif. Il aura toujours surfé sur la vague du moment, du post-grunge à-la-Nirvana au mainstream rock de Anthem for Year 2000, le voici maintenant en une sorte de croisement entre Muse et Coldplay (musicalement), mais avec un résultat vraiment plate. Les autraliens aiment ça, vraiment ?
Je serais curieux de voir si le groupe a encore la même base de fans qu’à ses débuts… mon impression, c’est qu’elle change à chaque album. Triste, vraiment triste… J’ai encore Frogstomp dans ma discothèque et je l’écoute à l’occasion, mais il est encore plus certain aujourd’hui qu’aucun autre album du groupe ira le rejoindre.