 Mickaël Furnon |
Histoire de débuter les Francofolies en lion, je me suis rendu hier au concert de Mickaël Furnon au Cabaret. Seul à la guitare, le chanteur de Mickey 3D nous emporte dans son univers aux textes fort bien ficelés et aux compositions personnelles et touchantes. Allez écouter la pièce J'te Jure sur son Myspace pour vous en convaincre. Hier, en interprétant aussi quelques succès de son groupe rarement venu au Québec, il a carrément volé la vedette à la tête d'affiche Barbara Carlotti, artiste fade sur scène dont on m'avait pourtant vanté les mérites. Dans un même registre pop féminin éthéré français un brin rock et songé, on vous conseille plutôt Valérie Leulliot (d'Autour de Lucie), aussi aux Francos. Il est clair que Furnon aurait dû être en tête d'affiche de cette série de quatre soirs au Cabaret. Ce serait le chanteur lui-même qui aurait demandé à jouer en première partie. Dommage pour nous et pour Barbara qui, après Mickaël, fait piètre figure.
Notez que, avec l'impression de perdre mon temps puisque d'autres concerts se déroulaient en même temps, je suis parti avant la fin du spectacle de Barbara. Mon collègue Francis Hébert l'a vu au complet et semble avoir aimé. Lire son blogue.
Citation de la soirée:
«Si Renaud était un cheval, on l'abattrait.»
-Philippe Renaud de La Presse, tout juste revenu des Francofolies de Spa en Belgique où il a assisté à un (autre) concert pitoyable du chanteur français.
Constatation de la soirée
Sylvain Cormier n'était pas au deuxième concert de Police hier, puisqu'il assistait aussi à la performance de Furnon. Il faut dire que le texte, paru dans Le Devoir mardi, de son patron Jean-François Nadeau a anéanti ses chances d'obtenir un billet de dernière minute.
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