Le Groupe La Veillée reprend le spectacle Moi, Feuerbach, qui avait reçu un concert d’éloges lors de sa création en 1995, avec Gabriel Arcand dans le rôle-titre. Téo Spychalski, directeur artistique du théâtre de la rue Ontario Est, signe une nouvelle mise en scène de la pièce de Tankred Dorst. Arcand défend le rôle d’un comédien d’âge mûr, qui n’est pas monté sur scène depuis sept ans, sans que personne n’en connaisse la cause. La pièce débute lorsqu’il va passer une audition. Cette audition sera la plus longue de sa carrière. Et le public découvrira, sous le masque de l’orgueil, «la fragilité d’un être que le métier d’acteur a dépouillé de son identité». Jusqu’au 3 avril. Réservations: 526-6582.
Goldoni à Laval
La troupe du Collège Montmorency, le Théâtre Délirium, présente L’Amant militaire de Carlo Goldoni, dans une mise en scène de Jean-Claude Côté. Écrite en 1751, L’Amant militaire est considérée comme une des pièces qui renouvellent le genre de la commedia dell’arte. Le communiqué de presse nous informe que «le metteur en scène ne cherche pas à reproduire les traditions de la commedia dell’arte, mais il s’inspire de l’esprit ludique qui en découle pour donner un rythme enlevé où les comédiens s’en donnent à cour joie dans les lazzis». Le mardi 23 mars à 13 h, et les 24 et 25 mars à 20 h, à la salle Le Trac du Collège Montmorency. Info: (450) 975-6173.
Christian Bégin, le crooner
Le comédien Christian Bégin reprend son spectacle I’ve got a crush on you, ou J’ai une orangeade sur toi, au Studio sur la Main. Il s’agit d’un spectacle musical dans lequel Bégin personnifie Francis Frank, un crooner un peu déprimé et alcoolique qui voue un culte maladif à Frank Sinatra. Le comédien interprète 17 chansons de Sinatra, accompagné par le Peter Benoy Band, un groupe de cinq musiciens et de deux choristes dirigé par Pierre Benoit (Lolita, Don Quichotte). N. B.: Il s’agit d’un portrait satirique et grinçant, plutôt que d’un traditionnel show-hommage. Du 24 au 27 mars. Réservations: 790-1245.
Jeu 89
Le dernier numéro (89) des Cahiers de théâtre Jeu consacre un dossier au spectacle Don Quichotte, présenté l’an dernier au TNM, sous le direction de Dominic Champagne. La critique Diane Godin a sondé les profondeurs du roman-fleuve de Cervantès, pour en relever les principaux épisodes retenus dans l’adaptation signée Champagne et Wajdi Mouawad.
Erratum
La semaine dernière, nous avons mal identifié un comédien sur la photo de la production du Théâtre de l’Arrière-Scène, Le Jardin des songes. L’interprète de l’enfant est bien Philippe Ducros, et non Louis-Martin Despa. Aussi, les rôles de la mère et de la chanteuse sont défendus par Valérie Le Maire, et non Catherine Pinard, tel que mentionné dans la critique. Nos excuses aux acteurs concercés.