Festival de théâtre des Amériques : La Nouvelle Scène
Scène

Festival de théâtre des Amériques : La Nouvelle Scène

Du 25 mai su 3 juin
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Comme en 1997, cette année encore le Festival de théâtre des Amériques a la volonté d’élargir sa programmation à de jeunes compagnies peu connues et à des dramaturges qui n’ont pas le support d’une troupe pour produire leurs textes. Sous le volet La Nouvelle Scène, le FTA a regroupé une demi-douzaine de spectacles en marge de la programmation officielle. «Depuis plusieurs mois, je me suis tenu à l’affût de ce qu’on présente chez les jeunes troupes, et je peux affirmer que la relève du théâtre québécois est solide», précise Alain Grégoire, responsable du volet Nouvelle Scène. «Je voulais montrer ce qui secoue la pratique théâtrale au Québec, avec des ouvres qui nous éclairent différemment. Après coup, j’ai réalisé, que le spectre des contenus était très grand: ça va du Mahàbarrata d’Antoine Laprise, aux «chansons parodisiaques» de Nathalie Derome et à son spectacle «qui résiste à toutes les étiquettes»: Les 4 ronds sont allumés.

Autre constat: la relève n’est pas l’apanage de la tendre jeunesse: les créateurs ont entre 25 et 40 ans. «Mais leur regard reste résolument neuf et irrévérencieux, ajoute Grégoire. Mes choix sont représentatifs des écritures nouvelles et atypiques.»

Côté création, il faut surveiller La Raccourcie, de Jean-Rock Gaudreau, sous la direction de Marie-Louise Leblanc, au Théâtre d’Aujourd’hui, jusqu’au 28 mai seulement; la pièce de Marie-Ève Gagnon: Pitié pour les vieilles chiennes sales, présentée à l’Espace Libre, jusqu’au 30 mai; Human Collision/Atomic Reaction un collectif mis en scène par Stacey Christodoulou au Théâtre La Chapelle; Le Soldat de bois, la dernière pièce d’Olivier Choinière, mise en scène par Jean-Claude Côté au Théâtre d’Aujourd’hui. Finalement, mentionnons la reprise d’En français comme en anglais, it’s easy to criticize, de Jacob Wren, à la maison de la culture Frontenac.