Notes : Et les gagnants sont…
Scène

Notes : Et les gagnants sont…

L’Association québécoise des critiques de théâtre (AQCT) a dévoilé les noms des récipiendaires des Prix de la Critique pour la saison 1998-1999. À Montréal, le Prix de la critique va à Hamlet, de Shakespeare, adapté et mis en scène par Alexandre Marine(voir entrevue page 65), et produit par le Théâtre Deuxième Réalité.

À Québec, la section de la Vieille Capitale de l’AQCT décerne le Prix de la critique à Ines Pérée et Inat Tendu, de Réjean Ducharme, une production du Trident. Elle veut récompenser ce spectacle, signé Jean-Pierre Ronfard, «pour son rendu aussi passionné que rigoureux de la parole ducharmienne, son jeu entier, son inlassable spontanéité, son lyrisme puissant et son exploitation imaginative de l’espace».

De plus, l’Association accorde un Prix spécial au cycle Motel de passage de George F. Walker, produit par le Théâtre de Quat’Sous, sous la directionde Pierre Bernard. «L’originalité et l’audace du projet méritent d’être soulignées, car l’expérience s’étend sur plus d’une saison théâtrale et permet de découvrir une oeuvre d’envergure dont il serait souhaitable de connaître la suite», soulignent les critiques.

Et les gagnants sont… (bis)
L’École nationale de théâtre va décerner, vendredi soir, son prix Gascon-Thomas 1999 à l’auteur Michel Tremblay, ainsi qu’au directeur artistique du Shaw Festival en Ontario, Christopher Newton. Le prix Gascon-Thomas a été créé en 1990 par le Bureau des gouverneurs de l’École afin de rendre hommage à des professionnels (un lauréat anglophone, et un francophone) ayant contribué de façon exceptionnelle à l’épanouissement du théâtre au Canada. Ce prix est honorifique et symbolique. Parmi les anciens récipiendaires québécois, on trouve Mercedes Palomino, Gratien Gélinas, Marcel Sabourin, Louisette Dussault, Marie-Hélène Falcon et Jean-Louis Millette.

Le TNM remet ses prix Gascon-Roux
Les lauréats des prix Gascon-Roux pour la saison 1998-1999 du TNM sont: le regretté Robert Gravel pour sa mise en scène de Durocher le milliardaire; Pascale Montpetit pour le rôle d’Ivulka dans Les oranges sont vertes; Benoît Brière pour son interprétation de Figaro dans Le Barbier de Séville; Jean Bard pour le décor de Durocher; François Barbeau pour les costumes de L’Oiseau vert; Michel Beaulieu pour les éclairages de Roméo et Juliette; et, finalement, Silvy Grenier pour la conception sonore de L’Oiseau vert.

Sous le ciel de Paris
Maxim Martin présentera, du 7 novembre au 18 décembre, son spectacle Tolérance Zéro au Théâtre du Splendid à Paris (350 places). Pour ce faire, l’humoriste a dû mettre de côté ses projets québécois dont une série de spectacles au Saint-Denis II. Il sera intéressant de suivre les réactions du public parisien face à l’humour caustique de Martin.