Scène

Top 10 : THÉÂTRE

 

– Cycle Motel de passage, de George F. Walker, mise en scène de Denise Guilbault et Denis Bernard (Théâtre de Quat’Sous)

Un projet artistique cohérent autour de textes socialement percutants, relevés par de rigoureuses directions d’acteurs.

– Hamlet, de Shakespeare, mise en scène d’Alexandre Marine (Théâtre Deuxième réalité)

Une adaptation audacieuse, brillante, imaginative et ludique du classique des classiques.

– Iets op Bach, d’Alain Platel (Les Ballets C. de la B. et Festival de Théâtre des Amériques)

Le coup de coeur du dernier FTA: spectaculaire, drôle et bouleversant de fragile humanité.

– Je suis une mouette (non, ce n’est pas ça), d’après Tchekhov, conçue et mise en scène par Serge Denoncourt (Théâtre de l’Opsis en coproduction avec le Quat’Sous)

Toute l’humanité de Tchekhov rendue par de superbes comédiens, un spectacle émouvant et une intelligente réflexion sur le jeu théâtral.

– Marie Stuart, de Dacia Maraini, mise en scène de Brigitte Haentjens (TNM)

Le plus beau duo d’actrices de la saison dans une production précise, d’une hardie modernité.

-Le Menteur, de Pierre Corneille, mise en scène de Martin Faucher. (Théâtre Denise-Pelletier) Un traitement tout en fraîcheur pour ce bon vieux Corneille. Psychotronique et drôlement kitsch.

– La Nuit juste avant les forêts, de Bernard-Marie Koltès, mise en scène de Brigitte Haentjens (Productions Sibyllines Inc.)

Une expérience marginale d’une totale cohérence artistique, portée de bout en bout par une performance hypnotique de James Hyndman.

– Trick or Treat, de Jean-Marc Dalpé, mise en scène de Fernand Rainville (Théâtre de La Manufacture/La Licorne)

Un texte noir et drôle, mordant comme un bonbon acidulé, d’une audacieuse construction, servi par un jeu d’une âpre justesse.

– Waiting for Godot, de Samuel Beckett, mise en scène de Ben Barnes (Théâtre Centaur)

Un impeccable quatuor d’interprètes, une production épurée et rigoureuse d’un chef-d’oeuvre du XXe siècle.

– 24 Poses (portraits), de Serge Boucher, mise en scène de René Richard Cyr (Théâtre d’Aujourd’hui)

Un portrait de famille juste, sensible, tordant, soutenu par une direction d’acteurs remarquable de finesse, de précision et de vérité.