Scène

TOP 5 : THÉÂTRE EN MARGE

 

– 12 Messes pour le début de la fin des temps, de Momentum, sous la supervision de Stéphane Crête et Jean-Frédéric Messier.

Bric-à-brac théâtral inspiré de L’Année de l’Ébranlement du Grand Théâtre Émotif du Québec, ces douze délirantes messes furent sans contredit les happenings théâtraux les plus rafraîchissants de l’année.

– Une livre de chair, texte collectif de Persona Théâtre, mise en scène d’Éric Jean.

Avec ce chassé-croisé surréaliste réglé au quart de tour, Éric Jean a prouvé qu’il était un habile metteur en scène, doublé d’un auteur doté d’un imaginaire unique.

– Henri bricole, d’après Henri Michaux, mise en scène de Christian Vézina (Nouveau Théâtre Expérimental).

Pour sa première incursion du côté du théâtre, le poète Christian Vézina s’est inspiré de l’univers poético-bizarre d’Henri Michaux pour bricoler une création artisanale alliant avec brio la poésie à l’ébénisterie. Inventif, irrévérencieux et rigolo.

– L’Homme en lambeaux, de Mikhaïl Ougarov, mise en scène de Luce Pelletier (Théâtre de l’Opsis).

En choisissant de monter cette pièce d’un «enfant de plume de Tchekhov», Luce Pelletier a vu juste. Baignés dans un irrésistible humour slave, les vingt tableaux composant cette comédie noire ont donné lieu à un véritable moment de grâce.

– L’Homme des tavernes, conçu et mis en scène par Louis Champagne (Grand Théâtre des Hommes de Montréal).

Une «tragi-comédie-country-documentaire» fleuve de quatre heures, réunissant 22 comédiens (dont un «jeune premier» de 65 ans) à la Taverne Fullum. Gigantesque et bavard, mais ô combien sympathique…