Scène

Journée internationale de la danse : Bal à la ville

Samedi prochain, on fête la danse mondialement. À Québec, on nous offre une programmation touffue, où se côtoient amateurs et professionnels.

Pour une deuxième année, grâce à l’initiative de la Table de la danse de Québec, les artisans de la danse de la capitale soulignent la Journée internationale de la danse. L’événement se déroule un peu partout en ville et les activités sont gratuites. «On voulait aller voir le public là où il est», précise la porte-parole Marie-France Rousseau.
Dans le hall du Musée de la civilisation, à 13h, on nous propose des extraits du récent événement Symbiose avec les troupes du collège de Limoilou, du cégep de Sainte-Foy et Danse Attitudes. Sylvie Roussel, qui agit comme animatrice, y offre elle-même une pièce fluide et paisible. Véronique Julien a créé deux chorégraphies plutôt abstraites qui dégagent une forte énergie de groupe. Plus théâtrale, Chantal Bonneville présente une pièce de groupe qui dépeint un monde de fous, chaotique et éclaté, ainsi qu’un solo.
Au même endroit à 15h, les sept finissantes de l’École de danse de Québec reprennent deux duos et deux pièces de groupe, extraits de leur récent spectacle Sept-Ambre. Marie-Ève Prave, une finissante de 1999, y fait preuve d’un beau travail de composition. Les trois autres pièces sont des créations des interprètes Mélanie Huot-Lavoie, Marie-Ève Demers, Esther Gaudette et Rosalie Trudel: folie douce, complicité et lyrisme…
À 13h30, on nous offre un programme double dans le hall de la bibliothèque Gabrielle-Roy. Sonia Racine et Anik Morneau de Catharsis créent en duo depuis une dizaine d’années. Leur travail en cours est inspiré d’un récent voyage en Grèce. Elles sont accompagnées de quatre autres filles. Leur succèdent les étudiants de l’école de danse Chantal Caron de Saint-Jean-Port-Joli avec deux pièces qui évoquent la beauté de l’Égypte et célèbrent l’énergie de vie.
À la même heure, à la bibliothèque de Neufchâtel, la chorégraphe Christiane Bélanger, au style de danse intuitif, est accompagnée par le guitariste Martin Lavoie et les percussionnistes <>Oumar N’Diaye et Daniel Gougeon. La performance sur le thème de l’alchimie prend la forme d’une conversation entre les quatre participants.
Mario Veillette pratique la danse Butô. Lui et son groupe de cinq autres danseurs ont eu le coup de foudre pour l’installation minimaliste de Pierre Thibault dans la salle d’exposition numéro 1 du Musée du Québec. À travers ce parcours semé de sable, de bois, de gravier et d’eau, ils exécutent une pièce sur le thème de la croissance. Le saxophoniste Philémon Girouard les accompagne. C’est à 14h.
En même temps au Théâtre Périscope, se déroule un événement danse et poésie organisé par les Ateliers Entr’act. C’est Guillaume Parent qui a proposé à Pierre Dansereau de danser sur un poème qu’il récite avec Christine Poirier. David Croteau les accompagne au violoncelle. À la suite de cette présentation, les artistes souhaitent interagir avec le public.
La fête ne serait pas complète sans activité extérieure. C’est l’Escouade 2000 qui se charge d’animer successivement la rue Cartier, à 13h, la place D’Youville, à 14h30, et la statue de Champlain, à 15h45. Sous la direction de Jocelyn Paradis, des étudiants de l’École de danse de Québec et quelques danseurs professionnels ont préparé des improvisations. Ils sont accompagnés des musiciens Steve Hamel et Christian Morin. Le duo Lydia Wagerer et Daelik Dog ainsi que Quilomobo-Québec, un groupe de capoeira, participent également aux prestations. Le public est invité à se joindre à la fête en dansant. L’an dernier, l’expérience avait tourné en véritable happening.

Le 29 avril
En différents lieux
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Les Présentations informelles
L’invité spécial de cette dernière présentation informelle de la saison est Daelik Dog qui se trouve présentement à Québec pour préparer un spectacle dont Lydia Wagerer est la chorégraphe. Dans l’intimité du studio La Rotonde, le Vancoverois présente un solo de son cru et une improvisation-contact avec Lydia Wagerer. La compagnie Zou Danse de Montréal, formée de cinq filles, est l’autre groupe de l’extérieur.
Ceux qui auront manqué le groupe Catharsis le 29 avril pourront se rattraper les 5 et 6 mai puisqu’il y reprend le même travail. Jocelyn Paradis offre quant à lui un aperçu d’une nouvelle pièce qu’il interprète avec de jeunes danseurs et des musiciens en direct. Le chorégraphe a déjà travaillé pour Danse Partout et il collabore toujours avec Les Grands Ballets canadiens. Bonne nouvelle en terminant, Lydia Wagerer annonce d’ors et déjà qu’elle poursuivra ses Présentations informelles l’an prochain.

Les 5 et 6 mai
À La Rotonde