Théâtre : Jeune public
Scène

Théâtre : Jeune public

Héros de mon enfance, Conte du jour et de la nuit, L’Ornithorynque, La Tribu Hurluberlu, Le Jardin de Babel, Pacamambo, etc.

Septembre / Octobre

Dans Les Héros de mon enfance, le Petit Poucet de Michel Tremblay rêvait d’histoires où les enfants qui en ont marre des loups, des ogres et des princesses, des fées, des rois, des trois petits cochons, des pauv’ enfants du pauv’ bûcheron, pourraient enfin user de leur intelligence. Parions que cet automne, ce souhait vieux de vingt-cinq ans sera exaucé, grâce aux alléchantes productions que nous promettent les compagnies de théâtre jeune public.
La saison s’ouvre le 29 septembre avec la reprise, à la Maison Théâtre, d’une pièce qui a fait mouche lors de sa création en 1991, Conte du jour et de la nuit, de Suzanne Lebeau. Cette adaptation de Comment vivre avec les hommes quand on est un géant, de Jacques Prévert, raconte l’amitié d’un rat et d’un géant, l’un trop petit, l’autre trop grand. Ce conte pour bambins de 4 à 8 ans est mis en scène par le codirecteur du Carrousel, Gervais Gaudreault. Le 24 octobre, le Théâtre des Lucioles prend la relève pour une courte semaine avec L’Ornithorynque, du Belge Alain de Neck, mis en scène par Louis-Dominique Lavigne. On le savait, mais Jérémie, lui, le découvre: les adultes peuvent être méchants et cruels… On dit le plus grand bien de ce conte destiné aux 7 à 11 ans, déjà monté en Belgique, en Italie et en Angleterre.
Par ailleurs, la compagnie Bouge de là reprend La Tribu Hurluberlu, une chorégraphie d’Hélène Langevin, portée par les interprètes Siôned Watkins, Catherine Viau, Nathalie Blanchet, Stéphane Deligny et Pierre-André Côté et conçue par des artisans qui ont fait leurs preuves chez les "grands", dont le compositeur Michel F. Côté et l’éclairagiste Lucie Bazzo. En tournée dans les Maisons de la culture à partir du 6 octobre. Autre pièce présentée, cet automne, en tournée à Montréal: Le Jardin de Babel, un show de marionnettes de Marie-Louise Guay. Cette vingtième production du Théâtre de L’Oil, mise en scène par André Laliberté et créée l’an dernier à la Maison Théâtre, pourra être vue entre le 11 octobre et le 9 décembre.
Wajdi Mouawad saura-t-il charmer les enfants, comme il l’a fait avec Alphonse, en 1993? C’est ce que nous saurons dès le 24 octobre, avec la présentation du très attendu Pacamambo au Centre culturel de Beloeil. "La mort a-t-elle le droit de nous arracher la personne qu’on aime le plus au monde?" s’y demande l’auteur de Littoral. La réponse nous sera donnée par Julie Beauchemin, Chantal Dumoulin, Denis Lavalou et Michel Lavoie.

Novembre, décembre
Rue Ontario, l’homme de théâtre Michel Nadeau offre une fleur à son jeune public avec L’Orchidée, une création du Théâtre du Gros Mécano destinée aux 9 à 14 ans. Du 1er au 12 novembre, avec Carol Cassistat et Tova Roy. Ils cèdent leur place du 15 au 26 novembre à NWOLC, un show du Théâtre de L’Aubergine alliant le jeu clownesque au théâtre musical et aux acrobaties. Pour les 6 à 12 ans. Puis, La Mère Merle vient clore cette première partie de saison bien remplie. Ce texte de Jasmine Dubé (qu’elle met en scène) pourrait se révéler l’une des pièces de résistance de la saison. Les tout-petits (de 4 à 8 ans) y feront la connaissance de l’étrange Mère Merle, une déesse à plumes qui prend soin des bêtes et des végétaux. Du 29 novembre au 20 décembre.
À l’affiche aussi cet automne: Le Magasin des mystères (nouvelle administration) de Joël da Silva, présenté à Beloeil par L’Arrière Scène dès le 4 décembre. Il s’agit d’une aventure musicale, mise en scène par Alain Fournier, composée d’historiettes empreintes d’humour et de poésie pour les enfants de 7 à 10 ans. La Ronde de nuit, du Théâtre de l’Illusion, sera présenté au Jardin botanique, du 5 au 14 décembre, après une tournée en province. Ce spectacle de marionnettes s’inspire de L’Opéra de la Lune, un conte poétique de Prévert (qui, décidément, a la cote auprès des créateurs de théâtre jeune public!). Les aficionados de la marionnette pourront de plus se rincer l’oeil lors d’une exposition rétrospective de la compagnie, présentée du 11 septembre au 1er octobre au Centre socioculturel de Brossard.
À voir enfin, une fois les vacances de Noël venues, la reprise de Tsuru, une fable d’inspiration orientale d’Anne-Marie Théroux. Du 26 décembre au 6 janvier, à l’Usine C.