Malina : Noir sur noir
On ne pourra jamais reprocher à Brigitte Haentjens de manquer de cohérence. Ces dernières années, la metteure en scène s’est colletée à la colère des femmes (Je ne sais plus qui je suis), à la rage passive d’Électre, et maintenant à l’autodestruction féminine, cristallisée par l’écrivaine autrichienne Ingeborg Bachmann, dont Malina capture la souffrance. À l’Espace Go, la saison débute donc plus ou moins comme elle s’était terminée la saison dernière. Noir sur noir.