Journée internationale de la danse : La planète bouge
Scène

Journée internationale de la danse : La planète bouge

De la danse, il y en aura pour tous les goûts dimanche en après-midi, alors qu’une dizaine de places publiques intérieures et extérieures de Québec seront animées par une centaine de danseurs et musiciens. Exit l’ambiance du  Sommet!

Voilà près de 20 ans, l’UNESCO a décrété que le 29 avril serait la Journée internationale de la danse. La fête en est à sa troisième édition à Québec. De mieux en mieux structuré, l’événement est organisé par la table de la danse du Conseil de la culture.

Très flatté de l’invitation, le chorégraphe Harold Rhéaume a accepté le rôle de porte-parole cette année. "Des journées comme ça, je trouve que ça désacralise la danse, dit-il. Ça ouvre les portes sur tout ce qui se fait en danse. C’est un pas de plus vers les gens. On va dans la rue, on ouvre les portes des studios. C’est une espèce de mouvement de masse festif." D’autant plus que toutes les activités sont gratuites.

Dans le studio La Rotonde, rue Langelier, les Ateliers Entr’Actes organisent un match d’improvisation à 13h. Ensuite, de 15h30 à 17h30, le public est invité à observer cinq finissantes de l’École de danse de Québec qui peaufinent leur prochain spectacle sous la direction de Lydia Wagerer.

Lydia Wagerer danse elle-même au Musée du Québec de 13h à 14h15. Ses improvisations s’inspirent de trois lieux, à commencer par la terrasse près du restaurant. À 14h, au Théâtre Périscope, deux autres chorégraphes indépendantes présentent des extraits de pièces solos: Dany Fortin de L’Islet-sur-Mer et Christiane Bélanger de Québec.

Mario Veillette et sa bande s’adonnent quant à eux à cette forme de danse dépouillée qu’est le butô. Ils se produisent dans la salle de l’exposition Métissage au Musée de la civilisation à 14h, puis à 15h15 à l’extérieur de L’Institut canadien. La Troupe Nouvelle Époque nous propose pour sa part de la danse celtique près de la statue de Champlain à 14h30.

Dans le hall du Musée de la civilisation, des élèves en formation professionnelle dansent, à 13h, des extraits du répertoire classique et contemporain de l’École de danse de Québec. Puis, à 15h, c’est au tour de la troupe du cégep de Limoilou et de Danse Attitude.

Deux autres troupes de danse contemporaine amatrices participent à la fête. Transe-en-Danse de Charlesbourg et Lézodupié du cégep Sainte-Foy sont à la bibliothèque Gabrielle-Roy de 15h30 à 16h30 avec des chorégraphies de Chantal Bonneville et de Rosalie Trudel.

L’Escouade 2001, hétéroclite à souhait, a préparé des improvisations structurées à l’air libre. Accompagnée de musiciens, on l’attend à 13h sur l’avenue Cartier, à 14h30 à Place D’Youville puis à 15h45 à la statue de Champlain. "On invite les gens à danser, précise Harold Rhéaume, parce que la danse, ce n’est pas juste pour une petite poignée de gens qui la pratiquent. C’est un peu ça aussi qu’on veut transmettre." Il ne reste plus qu’à espérer que ce 29 avril soit aussi radieux que celui de l’an dernier.

Le 29 avril
En différents lieux
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Les Présentations informelles

Pour ceux qui désireront poursuivre leur incursion dans le monde de la danse, ce sera la dernière occasion cette année d’assister à ces Présentations informelles débridées et intimistes qu’organise fidèlement Lydia Wagerer. On pourra donc y découvrir le travail de Louis Laberge-Côté qui a créé un solo pour la jeune danseuse Ariane Véga, Karine Denault de Montréal et sa compagnie L’Aune, Julie Lebel de Sept-Îles, Marie-Josée Poulin avec deux pièces solos sur l’équilibre du désir, la Montréalaise Catherine Lipscombe et un trio associant humeur et météo, tandis que Lydia Wagerer collabore avec le sculpteur Jacques Samson. Les 4 et 5 mai, au studio La Rotonde.