Les critiques débarquent en ville
Dans le cadre du Festival de Théâtre des Amériques, des journalistes de plus de 35 pays participent actuellement au 20e Congrès mondial de l’Association internationale des critiques de théâtre (AICT), qui se tient à l’UQAM jusqu’au 3 juin. Formidable lieu de concertation, de réflexion et d’échanges sur l’état de la critique et du théâtre dans le monde, le congrès de l’AICT offre à chacune de ses éditions une thématique visant à stimuler les échanges internationaux, à mieux faire connaître la diversité de la pratique théâtrale, tout en tentant de mesurer l’impact des activités culturelles dans les différentes sociétés concernées. Le thème du congrès 2001 est Franchir le mur des langues.
Le programme du congrès de l’AICT propose pour sa vingtième édition un colloque ouvert au public, avec des conférences et des tables rondes où les participants de l’AICT donneront différentes communications; l’assemblée générale de l’AICT; une séance spéciale sur le théâtre des Amériques; des présentations sur la pratique théâtrale québécoise et canadienne ainsi qu’une rencontre avec des auteurs et metteurs en scène d’ici.
La partie colloque du congrès étant publique, l’événement profitera non seulement aux critiques et aux artistes participant au Festival de Théâtre des Amériques, mais aussi à tous ceux que le théâtre intéresse. Entre autres, vendredi à 10 h 30, une table ronde réunira Brigitte Haentjens, Daniel Meilleur, Wajdi Mouawad, Jacob Wren, Judith Thompson et Daniel David Moses.
Affiliée à l’Unesco depuis 25 ans, l’AICT, dont le siège social est situé à Paris, bénéficie du statut d’organisation non gouvernementale (ONG d’information). Depuis 44 ans, plus d’une centaine de critiques originaires d’une cinquantaine de pays participent régulièrement aux activités de l’AICT.
Les activités ouvertes au public ont lieu au studio-théâtre Alfred-Laliberté du pavillon Judith-Jasmin de l’UQAM, situé au 405, rue Sainte-Catherine Est. Info: 278-5764.
Paroles à ma tribu
Un événement mis sur pied conjointement par le Théâtre PàP et la compagnie de Bayonne Lézards, et intitulé Paroles à ma tribu, se tiendra du 4 au 9 juin à Montréal. Il s’agit d’une série de lectures organisées dans différents lieux assez inusités (par exemple, une église, une bibliothèque, un loft ou un hôtel) et dans la Salle 2 du Théâtre Espace Go le soir venu. On pourra réentendre des textes-clés de notre répertoire (Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans, de Normand Chaurette), en découvrir de nouveaux (Cheech, de François Létourneau) ou encore assister à des moments uniques (La pièce Dans la solitude des champs de coton, de Bernard-Marie Koltès, sera lue dans une ruelle à 22 h…). L’événement Paroles à ma tribu regroupe, entre autres, des comédiens chevronnés comme Sylvie Drapeau, Maxime Gaudette, Maude Guérin, Hélène Loiselle, Annick Bergeron, Maxime Denommée, Kathleen Fortin… Réservations: Théâtre PàP, au 845-7272 ou au 845-4890.
Rencontre internationale de capoeira
Musique, jeux, chants, acrobaties, art martial et danse? On parle de capoeira. Longtemps interdite et réprimée au Brésil, et ce, même après l’abolition de l’esclavage, la capoeira ne sera autorisée par le gouvernement brésilien qu’en 1937. Enfin reconnue pour ses valeurs culturelles, éducatives, sportives, créatives et artistiques, elle est à présent enseignée et pratiquée dans les écoles et universités, dans les centres sportifs, dans les ateliers de théâtre et de danse, ainsi que dans les écoles de cirque ou simplement dans la rue.
Pendant 10 jours, du 1er au 10 juin, Montréal sera l’hôte de la 3e Rencontre internationale de la capoeira brésilienne, où 10 maîtres se donneront rendez-vous à Montréal. Plus de 150 étudiants profiteront de cette occasion pour perfectionner leurs connaissances et développer leur jeu auprès des mestres. Au centre L’Optimum, 4825, avenue Christophe-Colomb. Le 3 juin, à 19 h, un spectacle offert au grand public se déroulera au Gesù. Info: 803-3958 ou 849-0372 ou www.paubrasil.ca