Pièces québécoises – Rentrée

Janvier avec la rencontre de perrault/Marleau

La saison québécoise a débuté mardi dernier avec une création d’Au coeur de la rose de Pierre Perrault. Denis Marleau dirige cette oeuvre du cinéaste et poète décédé en 1999, créée au théâtre en 1963, et peu produite depuis. Au coeur de la rose sera à l’affiche du Théâtre du Rideau Vert jusqu’au 9 février.

Après une pause de quelques années, la compagnie Voxtrot produira cet hiver une nouvelle création, Les Oubliettes du coeur de Michoue Sylvain. L’auteure fait également partie de la distribution aux côtés de Charmaine Leblanc et Christophe Rapin. Au Théâtre La Chapelle, du 31 janvier au 10 février.

Le Théâtre d’Aujourd’hui nous fera découvrir l’oeuvre de la jeune auteure Évelyne de la Chenelière. Son titre est de saison: Des fraises en janvier. Philippe Soldevila dirige Macha Limonchik, Benoît Gouin, Isabelle Vincent et Daniel Parent qui défendront cette création du 22 janvier au 16 février.

Du côté des reprises, depuis dimanche dernier, le collectif La Langue à terre présente pour une troisième année consécutive le spectacle-concept Vingt heures… et j’en veux encore… au Lion d’or. Finalement, dès le 31 janvier, la compagnie Jean Duceppe remettra à l’affiche Les Voisins au Théâtre Maisonneuve. La pièce de Claude Meunier et Louis Saia partira ensuite en tournée à travers le Québec du 14 mars au 18 mai.

Février avec Les Camélias d’éric jean
Du 6 au 23 février, à la salle Fred-Barry, Persona Théâtre présentera Camélias, une adaptation de Pascal Brullemans, d’après La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas, fils. La mise en scène sera assurée par Éric Jean, directeur artistique et fondateur de Persona Théâtre.

Sous la bannière du Nouveau Théâtre expérimental, Louis Champagne et Gabriel Sabourin proposent un atelier intitulé Les Gymnastes de l’émotion qui se veut une réflexion sur le paradoxe du comédien de Diderot. Cet atelier du NTE nous permettra entre autres de revoir Geneviève Rioux sur les planches. Il se déroulera au Temple maçonnique de Montréal, rue Saint-Marc, angle Sherbrooke, du 19 février au 9 mars, en attendant la réouverture de leur salle de la rue Fullum, avec une nouvelle création du NTE signée Alexis Martin et Jean-Pierre Ronfard: Parade du temps qui passe.
Deux reprises à signaler: la rafraîchissante comédie de Carole Fréchette, Les 7 jours de Simon Labrosse, à La Licorne du 26 février au 9 mars; et la plus récente création de Gilles Maheu pour Carbone 14, Silences et cris, sera à l’affiche de l’Usine C, du 19 février au 2 mars.

Mars avec le nouveau texte de Carole Fréchette
Le nouveau Carole Fréchette, Jean et Béatrice, sera créé au Théâtre d’Aujourd’hui. Cette pièce sur la peur d’aimer et d’être aimé sera à l’affiche du 12 mars au 16 avril. Marie-France Lambert et Normand D’Amour défendront ce tendre duel.

Fidèle à ses auteurs, le Théâtre PàP présentera une autre création de Geneviève Billette, Le Goûteur, à l’Espace Go, du 5 au 30 mars. Claude Poissant, qui a fait un remarquable travail avec Le Ventriloque de Larry Tremblay, au même endroit cet automne, signera la mise en scène. Il dirigera six comédiens dont les talentueux Patrice Coquereau, Annick Bergeron et Violette Chauveau.

Du 13 au 30 mars, à la salle Jean-Claude Germain du Théâtre d’Aujourd’hui, Marie-Ève Gagnon proposera "un suspense féministe", La Bibliothèque de Constance. Pour sa part, le Théâtre Face Public s’installera au Théâtre Prospero du 14 au 30 mars pour créer Far West de la jeune Emmanuelle Roy, mis en scène par Josée Roussy.

Le Pont Bridge présentera aussi une nouvelle création de Carole Nadeau et Louis Hudon, Les Chiens savants (titre provisoire) au Hors-Bord, boulevard Saint-Laurent.

Avril avec le dernier Michel Tremblay
Le TNM produira la 26e création théâtrale de Michel Tremblay, L’État des lieux, avec ses fidèles complices André Brassard à la mise en scène, et Rita Lafontaine à la tête d’une distribution qui comprend aussi Marthe Turgeon, Kathleen Fortin et Denys Paris. Du 23 avril au 23 mai.

Après L’Humoriste, l’auteur Claude Champagne a confié un autre de ses textes au metteur en scène Fernand Rainville. Délit de fuite sera à l’affiche du Théâtre d’Aujourd’hui, dès le 23 avril, avec André Robitaille, qui n’avait pas jouer dans une création depuis longtemps, et un autre comédien.

Toujours au Théâtre d’Aujourd’hui, mais dans la petite salle en haut, du 10 au 27 avril, le Théâtre Kafala proposera cinq courtes pièces à partir d’écrits d’Antoine Vitez, sous la direction artistique de Lük Fleury.

À la fin avril, c’est le retour des Zurbains, ces contes écrits par des étudiants et des auteurs professionnels, d’après le concept des Contes urbains, produits par le Théâtre Le Clou. Du 30 avril au 10 mai, à la salle Fred-Barry. Finalement, du 3 au 23 avril, Pigeons International reprendra L’Autre de Paula de Vasconcelos à l’Usine C.

Mai avec le Grand Jour
Le Théâtre du Grand Jour organise du 1er au 5 mai "un rendez-vous ludique et tentaculaire sur la question de la liberté". Plusieurs artistes de diverses disciplines (de Maxime-Olivier Moutier à Stéphane Crête, en passant par Manon Oligny) participeront à cet événement unique qui se tiendra dans plusieurs lieux de Montréal, avec comme point d’ancrage le Théâtre d’Aujourd’hui.

Deux reprises à noter: Les Disparus du Théâtre Les Moutons noirs; puis Aube du Théâtre Ô Parleur. La première pièce, signée Marie-Christine Lê-Huu, est mise en scène par le comédien Normand Daneau. Elle a été créée en avril 2001 au Théâtre La Chapelle. Les Disparus réapparaîtront sur la scène de La Licorne, du 8 mai au 1er juin.

De son côté, le Théâtre Ô Parleur reprendra Aube d’Isabelle Leblanc, à la salle Jean-Claude Germain du Théâtre d’Aujourd’hui, du 8 au 25 mai. Créée au dernier FTA, Aube met en vedette Éric Bernier, Marie-France Lambert, Jean-François Casabonne et Valérie Blais.