Rentrée danse : Aussi loin que nous portent les pas
Au menu danse d’ici au printemps: têtes connues et découvertes…
Tout d’abord, du 24 janvier au 2 février, Lydia Wagerer prend possession du studio La Rotonde pour six soirées. Elle y fait danser deux récentes diplômées de l’École de danse de Québec, dans une pièce intitulée J’avais surpris la lueur. Elle nous présente aussi un aspect moins connu de son travail dans trois solos ludiques, dont un qu’elle interprète elle-même.
En perpétuelle tournée mondiale, la compagnie O Vertigo passe par la salle Louis-Fréchette le 19 février avec la pièce présentée au dernier FIND de Montréal. Dans Luna, Ginette Laurin intègre la technique vidéo à la danse, histoire de mieux faire apprécier le corps en mouvement. Les inconditionnels d’O Vertigo ne devraient pas être déçus par cette nouvelle oeuvre de la chorégraphe montréalaise si on se fie à la réaction du public. Une pièce pour neuf danseurs rompus à leur art.
Ensuite, du 27 février au 2 mars, la Rotonde convie les spectateurs à participer à une étrange soirée sur le thème de la somnolence et des ratées de la mémoire. En rébellion contre les formes existantes de danse, le chorégraphe montréalais Benoît Lachambre a un penchant pour l’expérimentation et la performance. L’Aberration des traces met en scène trois danseuses.
Te souvient-il est une oeuvre à deux têtes. Interprètes hors du commun et créateurs chevronnés, Louise Bédard et Sylvain Émard ont dansé l’un pour l’autre à plusieurs reprises avant de se lancer dans ce projet commun. Sachant cela, on ne s’étonnera pas que la critique montréalaise ait souligné la complicité et la tendresse qui émanent de cette rencontre. Ils seront donc à la salle Multi du 21 au 23 mars.
Le 30 avril, le Grand Théâtre présente une compagnie de Philadelphie, le Rennie Harris Puremovement. Dans la lignée d’Alvin Ailey, Rennie Harris met la danse afro-américaine et les danseurs noirs en valeur. Autre temps, autre style, Harris intègre le hip-hop et le break dance à la danse contemporaine. Pour cette première incursion en sol québécois, la compagnie offrira un spectacle composé d’extraits de répertoire.
Jeune danseuse curieuse, Karine Ledoyen s’intéresse à la vidéo et aux arts visuels… Nous l’avons aussi vue au théâtre dans La Pêche et autres fruits érotiques l’automne dernier. Du 2 au 4 mai, la formule Mouvements d’intimité de la Rotonde donne à la chorégraphe l’occasion de concocter son tout premier spectacle professionnel. Représentation multimédia, Laque aborde le thème de la transparence.
Les soirées intimes CorresponDANSE (anciennement les Présentations informelles) encouragent l’échange entre artistes et public. Des danseurs de Montréal et de Québec, dont Karine Ledoyen, seront de la partie les 8 et 9 mars. Puis, les 26 et 27 avril, on annonce un événement vidéo et danse avec Alvin E. Tolentino (Vancouver), Maryse Poulin (Montréal) ainsi que Lydia Wagerer et Éric Gagnon (Québec). Soulignons, en terminant, la Journée internationale de la danse le dimanche 28 avril.