Rentrée théâtre : Répétition générale
Réjouissons-nous: les fêtes terminées, les célébrations théâtrales recommencent! À travers des textes québécois et étrangers, des classiques et des nouveautés, on alterne, cette saison, entre réflexions sur la collectivité et l’engagement et exploration de l’intimité et ses contradictions.
Au Trident, deux classiques à découvrir: Antigone de Sophocle, dans une mise en scène de Brigitte Haentjens (15 janvier au 9 février), et Les trois soeurs d’Anton Tchekhov, que dirige Wajdi Mouawad (5 au 30 mars). En fin de saison, un auteur hongrois à rencontrer: Ferenc Molnár, dont on jouera L’Officier de la garde, mis en scène par Marie Gignac (16 avril au 11 mai).
Au Périscope, adaptation pour la scène d’un roman de Jacques Brault, Agonie, par Marie-Ginette Guay, qui signe également la mise en scène (22 janvier au 15 février). Puis, découvertes de textes québécois et d’un texte étranger: Violette sur la terre, de Carole Fréchette, mise en scène de Vincent Goethals (19 février au 2 mars), Le Chant du dire-dire de Daniel Danis, mis en scène par Gill Champagne (5 au 30 mars), et Après la pluie, du Catalan Sergi Belbel, dans une mise en scène de Michel Nadeau (4 au 27 avril).
À la Bordée, après le retour attendu des Contes urbains les 17, 18 et 19 janvier, on présente une grande pièce qui s’interroge notamment sur les limites de l’action terroriste, Les Justes d’Albert Camus, mis en scène par Reynald Robinson (5 février au 2 mars). Suivra une comédie grinçante du Canadien Lee MacDougall: High Life, que met en scène Lorraine Côté (19 mars au 13 avril).
Du côté de Premier Acte alternent les grands textes et les créations: Rom Kata présente L’autre vie d’Éva, écrit et mis en scène par Philippe Beaufort (8 au 19 janvier); le Théâtre le Joyeux Bûcher propose Noces de sang de Federico Garcia Lorca (26 février au 9 mars). C’est ensuite La peste d’Albert Camus, par la Compagnie Marie Dumais (12 au 30 mars), et La dernière lune, d’après Gabriel Arout, par le Théâtre du Palier (9 au 27 avril). En mai, retour de la Semaine de la jeune création, troisième édition, qui promet surprises et imagination.
À la salle Albert-Rousseau, reprise de Douze hommes en colère de Reginald Rose, mis en scène par Jacques Rossi (26 mars). Présentation ensuite des pièces Les voisins de Claude Meunier et Louis Saia, mis en scène par Denis Bouchard (9 et 10 avril), et Un tramway nommé désir de Tennessee Williams, dans une mise en scène de René-Richard Cyr (7 et 8 mai).
Comme chaque saison, plusieurs découvertes attendent aussi les amateurs de théâtre, par le biais d’exercices publics et d’événements ponctuels. Les finissants du Conservatoire d’art dramatique, d’abord, présentent Jeux de massacre d’Eugène Ionesco (25 février au 5 mars) et Peer Gynt de Henrik Ibsen (5 au 11 mai), alors que les élèves de première et deuxième année offrent un récital poétique consacré à Saint-Denys-Garneau (23 au 27 mars).
À ne pas manquer, ensuite, la Série Carte blanche du Périscope, qui permet à de jeunes artistes d’explorer devant public, un soir seulement, une idée, une intuition. Le 25 février, c’est Intérieur noir pour une carte blanche, de Patrick Caux; le 11 mars, on verra Du mercure sous la langue, d’après Sylvain Trudel, adaptation de Marie-France Tanguay; le 25 mars, on assistera au Spectacle en forme de poire, idée originale de Patrick Ouellet, et on suivra Le chemin des anguilles, idée originale de Pascale Landry, le 8 avril.
Toujours au chapitre des découvertes, les Lundis du Trident se poursuivent cet hiver et proposent Au bout du fil d’Évelyne De la Chenelière, mise en lecture de Marie-Thérèse Fortin (4 février), et Ma mère avait un cheval, texte et mise en lecture de Reynald Robinson (18 mars).
Enfin, autre raison de se réjouir: du 14 au 26 mai se déroulera le Carrefour international de théâtre. On devra toutefois patienter jusqu’en mars pour connaître la programmation.
Du côté théâtre jeunesse, saison, là aussi, bien garnie. La série Dimanches famille de la Bibliothèque Gabrielle-Roy présente, pour les 4 à 8 ans, Un autre monde, par le Théâtre de l’oeil (10 mars), et Le violoniste, par le Théâtre de Sable, pour les 5 à 9 ans (14 avril).
Dans la série Enfance de la programmation des Gros Becs, Contes-Gouttes, pour les 4 à 8 ans, marque les 25 ans du Théâtre des Confettis (27 janvier, 3 et 10 février); c’est ensuite, pour les 5 à 11 ans, Les Gardiens du feu, par le Théâtre de l’Avant-Pays, (10 et 17 mars); la Lynx Company, de Bruxelles, revient à Québec avec Éric Pervenche, applaudi au Carrefour 2000, pour les 6 à 11 ans (14 avril); le Théâtre Bouches Décousues propose Le pingouin, pour les 7 à 11 ans (21 et 28 avril). Dans la série Électrisante, le Théâtre Le Clou récidive avec Les Zurbains, nouvelle édition, pour les 12 ans et plus (28 et 30 mars).
Joyeuses… fêtes!