La Semaine de la dramaturgie : Le plaisir de lire
Pour savoir ce que nos dramaturges ont dans le ventre, le Centre des auteurs dramatiques (CEAD) invite les curieux à une semaine d’Écho graphies. Coiffée de ce titre, la 17e édition de la Semaine de la dramaturgie du CEAD offre à 11 auteurs l’occasion de "tester" leur pièce pour la première fois devant un public, lors de lectures au Théâtre d’Aujourd’hui. Une sorte d’expérience plus artistique que scientifique, qui permet aux dramaturges de mesurer le degré d’achèvement de leur rejeton de papier…
Pour savoir ce que nos dramaturges ont dans le ventre, le Centre des auteurs dramatiques (CEAD) invite les curieux à une semaine d’Écho graphies. Coiffée de ce titre, la 17e édition de la Semaine de la dramaturgie du CEAD offre à 11 auteurs l’occasion de "tester" leur pièce pour la première fois devant un public, lors de lectures au Théâtre d’Aujourd’hui. Une sorte d’expérience plus artistique que scientifique, qui permet aux dramaturges de mesurer le degré d’achèvement de leur rejeton de papier…
"C’est l’amorce d’une relation, une ouverture sur la vie future d’une pièce", résume Marie Auclair, conseillère artistique au CEAD. Qu’ont en commun les pièces sélectionnées? L’organisatrice remarque qu’elles sont l’oeuvre d’auteurs peu, moyennement ou très expérimentés. Du prometteur Philippe Ducros à la bien connue Abla Farhoud, l’éventail est large. "Parmi les dénominateurs communs cette année, il y a le thème du voyage, du déplacement, ainsi que le retour des textes qui racontent des histoires, qu’elles soient sociopolitiques ou familiales."
C’est 2025, l’année du Serpent, du récipiendaire de la Prime à la création 2002, Philippe Ducros, qui ouvre le bal le mardi 3 décembre. Avec les comédiens Chantal Dumoulin, Danny Gilmore, Alex Ivanovici, Denis Lavalou, Marie-Christine Lê-Huu et Michel Mongeau. L’action se passe en Chine, en 2025, durant une guerre civile. Un théâtre d’opinions sur la nature humaine.
Mercredi, lecture des Immortels, de Stéphane Hogue, auteur de Ceci n’est pas une pipe. Edgar Fruitier et Alexis Martin seront de la partie. Une histoire de cryogénie, où un professeur s’intéresse au siège de l’âme. Puis, place au Râle de Crôme, de Marie-Louise Nadeau. Avec Paul Patrick Charbonneau, Simone Chartrand et Martine Francke. Un titre intrigant pour une histoire d’amitié et de mort.
Jeudi, on présente Tant pis, d’Alain Beaulieu, avec Lise Castonguay, Steve Laplante, Luc Proulx et Isabelle Roy. Une famille dysfonctionnelle essaie de réparer les pots cassés. Ensuite, c’est Le Grand Nord, une adaptation pour la scène du roman Splendide Solitude, par son auteure Abla Farhoud. Avec Louise Bombardier, Louise Latraverse et Alecka Myriam. En soirée, place à Jouliks, de Marie-Christine Lê-Huu, où une petite fille tue ses parents parce qu’elle les aime trop. Distribution bonbon: Catherine Bégin, Jean-François Gascon, Charlotte Laurier, Jean Maheux et Aubert Pallascio, en plus de Lê-Huu.
Le lendemain, au tour de Dérives, de Micheline Parent, une histoire de tendresse et de passion entre deux personnes d’un certain âge, avec Élisabeth Chouvalidzé et Claude Préfontaine. Perceval se veut un grand texte épique. La fresque de Marie-Renée Charest sera lue par 11 comédiens. François Godin présente Louisane Nord, une pièce écrite dans une langue inventée. "Un texte de rêveur, pour lequel Claude Poissant a eu le coup de foudre." On y verra entre autres Céline Bonnier et Marie-France Lambert.
Samedi, ça se fini avec Jacinthe Rioux, 609 Saint-Gabriel, d’Isabelle Hubert, où une femme exceptionnellement ennuyante devient une personnalité publique; et avec Autour de Kati N., de Michèle Magny, inspiré d’un récit du psychiatre Julien Bigras (oui, le père de l’autre…), avec notamment Sylvie Drapeau, Gilles Renaud et Paul Savoie.
Des discussions s’ajoutent à la programmation, et il ne faudra pas rater l’événement Transatlantik Théâtre, durant lequel les textes de cinq auteurs français seront lus à l’Espace Libre, les 30 novembre et 1er décembre.
Pour plus d’info: www.cead.qc.ca.
Du 3 au 7 décembre
Au Théâtre d’Aujourd’hui