Les Coups de Théâtre : Des enfants et des hommes
Scène

Les Coups de Théâtre : Des enfants et des hommes

Des sourires, du sang, des larmes, de la brume, des souris, des enfants et des hommes. Ce n’est qu’un aperçu de ce que propose la 7e édition des Coups de Théâtre aux petits et grands spectateurs. Cette fois, les ados sont particulièrement choyés, avec plus de la moitié des 17 productions taillées à leur (dé)mesure. Pour profiter du Forum international des arts jeune public, mieux vaut faire vite car déjà, il ne reste plus que quelques représentations avant la tombée du rideau. Petit bilan de mi-parcours.

Des sourires, du sang, des larmes, de la brume, des souris, des enfants et des hommes. Ce n’est qu’un aperçu de ce que propose la 7e édition des Coups de Théâtre aux petits et grands spectateurs. Cette fois, les ados sont particulièrement choyés, avec plus de la moitié des 17 productions taillées à leur (dé)mesure. Pour profiter du Forum international des arts jeune public, mieux vaut faire vite car déjà, il ne reste plus que quelques représentations avant la tombée du rideau. Petit bilan de mi-parcours.

Présenté en ouverture, le magnifique Lennie & George, du Teatret Mollen, aura réussi à faire rigoler et renifler l’assistance, séduite par cette habile adaptation du chef-d’oeuvre Des souris et des hommes. La directrice artistique Gitte Kath signe l’adaptation, la mise en scène et la scénographie de cette pièce jouée dans un décor de bois par trois interprètes habillés en soldats, qui multiplient les rôles sans sortir de scène ni changer de costume. Une création brute et poignante sur l’amitié masculine. Les curieux iront voir l’exposition d’affiches de la douée Gitte Kath à l’Usine C.

Une autre production qui a fait jaser est Mannen/Hommes/Men, du metteur en scène belge Ives Thuwis. Très étrange de voir cinq garçons de 14 à 20 ans danser gauchement sur du vieux rock, en sous-vêtements, en tutus ou en robes, s’asperger de bière ou caresser langoureusement un banc de gymnase. Certains passages empreints de tendresse ou de sensualité étaient troublants, d’autres carrément racoleurs.

Enfin, mentionnons le passage de La Petite Ombre, du Théâtre populaire d’Acadie et du Théâtre du Papyrus, de Bruxelles, en partenariat avec Les Gros Becs. Daniel, un homme d’affaires, retourne dans la maison de son enfance, où il rencontre le bambin rêveur qu’il a été. Dans le rôle de l’enfant, la comédienne Karen De Paduwa est d’un naturel confondant.

Du côté des spectacles à venir, les tout-petits (5 à 7 ans) seront heureux d’assister à L’Atelier des papillons, où les comédiens du Puppentheater der Stadt Halle bricolent des oiseaux et des animaux de papier. Les plus vieux ont l’embarras du choix: du théâtre absurde mexicain avec ¿Quién ha visto a mi pequeño niño?; un Malade imaginaire, De ingebeelde zieke, complètement disjoncté par le metteur en scène hollandais Ad de Bont, qui situe l’action dans une salle de bain; Bets, une histoire d’amour entre deux voisins aux cheveux gris, un texte d’Ad de Bont; et Pacamambo-L’Opéra, la pièce de Wajdi Mouawad devenue un opéra de chambre pour enfants grâce à la musique de Zack Settel.

Jusqu’au 3 décembre
Dans divers théâtres