Rentrée théâtre : En pièces détachées

Au Trident, découverte d’abord d’un texte bulgare: Le Colonel et les oiseaux, de Hristo Boytchev, mis en scène par Marie-Josée Bastien (14 janvier au 8 février). Place ensuite à deux maîtres français: Victor Hugo, dont on jouera Marie Tudor dans une mise en scène de Gill Champagne (4 au 29 mars), et Molière, dont on retrouvera avec plaisir Le Malade imaginaire, dirigé par Bertrand Alain (15 avril au 10 mai).

Au Périscope, le Théâtre Édenté présente Comme une bouchée de petits cailloux, texte collectif adapté de nouvelles de Benacquista, Kundera et Maupassant, dans une mise en scène de Fabien Cloutier, Jean-Philippe Joubert et Catherine Larochelle (14 janvier au 1er février). Puis, retour de Zazie dans le métro, adaptation du roman de Queneau mise en scène par Frédéric Dubois, qui valut au Théâtre des Fonds de Tiroirs, en 2002, le Masque de la révélation de l’année (10 au 22 février). La scène est ensuite occupée par Les Gagnants, pièce de François Archambault mise en scène par Véronika Makdissi-Warren, présentée par le Groupe Ad Hoc (4 au 22 mars). Le texte collectif Lentement la beauté, mis en scène par Michel Nadeau et produit par le Théâtre Niveau Parking, vient clore la saison (1er au 26 avril).

Au Théâtre de la Bordée, après la traditionnelle fête des Contes urbains (16, 17 et 18 janvier), rencontre avec une très belle pièce d’Eugène Ionesco mise en scène par Gill Champagne: Le roi se meurt (28 janvier au 22 février). C’est ensuite Apasionada ou La casa azul, texte de Sophie Faucher inspiré des écrits de la peintre Frida Kahlo, mis en scène par Robert Lepage (11 mars au 5 avril).

Pour la deuxième partie de sa saison, le regroupement Premier Acte offre un Ionesco, La Cantatrice chauve, présenté par le Théâtre de la Maison jaune, dans une mise en scène de Sylvain Binette (18 février au 1er mars). Le Théâtre [mo] propose ensuite Une année sans été, texte de Catherine Anne inspiré de la vie et de l’oeuvre de Rainer Maria Rilke, mis en scène par Véronique Côté (18 au 29 mars). Puis, c’est Le Seuil du palais du roi, de William Butler Yeats, dirigé par Christian Lapointe, du Théâtre Péril (8 au 19 avril). La saison se termine avec la dernière création de la Compagnie Marie Dumais, Lost (8 au 31 mai).

Quelques productions de Montréal font escale chez nous. À la salle Albert-Rousseau, on verra d’abord La Nuit des rois de Shakespeare, mise en scène d’Yves Desgagnés (25 et 26 février), puis L’Homme de la Mancha, comédie musicale adaptée par Jacques Brel et mise en scène par René Richard Cyr (4 et 5 mars). Enfin, la compagnie Pigeons International s’arrête à la Caserne Dalhousie avec L’Autre, sa nouvelle création (3 au 12 avril).

Curieux de découvrir de nouveaux visages? Rendez-vous, alors, pour les exercices publics du Conservatoire d’art dramatique. Les élèves de 1re et 2e année nous convient à leur récital poétique Vivre, créer, aller où l’orage me mène! (Robert Choquette) (27 au 29 mars), alors que les finissants dévoilent leurs talents dans une soirée Tchékhov mise en scène par Paule Savard, La Demande en mariage et La Mouette (23 février au 1er mars), et dans Les Amis, pièce de Kobo Abe que dirige Gill Champagne (4 au 10 mai).

Au chapitre des découvertes, toujours, les Lundis du Trident offrent cet hiver deux lectures: Le Collier d’Hélène, de Carole Fréchette (17 mars), et Léon le nul, de Francis Monty (28 avril).

Enfin, saison riche et variée pour le théâtre jeunesse. La série Dimanches-famille de la bibliothèque Gabrielle-Roy présente Un secret de Polichinelle, du Théâtre de l’oeil, pour les 4 ans et plus (23 février), et Pas de problèmes! du Petit Théâtre de Sherbrooke, pour les 4 à 8 ans (9 mars).

Du côté des Gros Becs, la compagnie Mathieu, François et les autres propose aux 8 à 12 ans Deux pas vers les étoiles, de Jean-Rock Gaudreault (16, 22 et 23 février). Puis, reprise, pour les 6 à 10 ans, de la pièce Un éléphant dans le coeur, de Jean-Frédéric Messier, pour laquelle le Théâtre des Confettis a reçu le Masque de la production Jeunes publics en 2000 (8, 9, 15 et 16 mars). Par la suite, les 13 ans et plus pourront apprécier Au moment de sa disparition, de Jean-Frédéric Messier, production du Théâtre Le Clou (28 et 29 mars), juste avant que le Théâtre Magasin ne fasse découvrir aux 8 ans et plus Le Magasin des mystères (nouvelle administration), de Joël da Sylva (5, 6, 12 et 13 avril). Le Théâtre Motus propose enfin aux 3 à 6 ans la création Nombril, de Jean Cummings et Hélène Ducharme (26 et 27 avril). En fin de saison, le Théâtre de Sable est de retour et propose, aux 5 à 11 ans, La Chevelure de Bérénice, de Gérard Bibeau et Josée Campanale (11, 18, 24 et 25 mai).

Bonnes découvertes!