Critique: Le Colonel et les oiseaux
Un monastère à l’abandon. Sous son toit, sept patients, relégués aux oubliettes, au fin fond de la Bulgarie. Négligés, sans secours dans cet "hôpital psychiatrique", ils se sont créé un univers où ils mènent, tant bien que mal, un semblant d’existence, et où ils vivent en harmonie, dans un joyeux désordre où cohabite la folie de chacun. C’est seulement le "réveil" du Colonel, un malade qui émerge, après trois ans, d’un profond mutisme, qui redonnera à ce monde un minimum d’organisation, en même temps qu’un peu de dignité.