La série DNA : Arriver en ville
La danse montréalaise se mettra à l’heure de la culture hip-hop grâce à la série DNA-Définition non applicable. Un événement consacré à des chorégraphes contemporains influencés par diverses formes de danse urbaine. Petit avant-goût de la programmation.
Marcy Normand
Photo : Miriam Schpeter
Attachez vos souliers de course avec de la broche, car voici enfin venu un mois exclusivement dédié à des chorégraphes contemporains dont l’oeuvre est influencée par diverses formes de danse urbaines: breakdance, popping, locking et hip-hop. Il s’agit de la série DNA-Définition non applicable dont la programmation, s’étalant du 6 au 30 mars, est rendue possible grâce à une collaboration entre le MAI-Montréal Arts Interculturels, Tangente, l’Usine C et la maison de la culture Frontenac.
Cet événement est coordonné par le collectif de "breakers" féminines Solid State. Ces 10 danseuses présenteront d’ailleurs leur création Etch-A-Sketch, à Tangente, du 27 au 30 mars. Vous pourrez également voir à Tangente, du 20 au 23 mars, Metabolism, interprété par l’excellent Ruberbandance Group du chorégraphe Victor Quijada. Aussi, la maison de la culture Frontenac recevra Destins croisés, les 15 et 16 mars. Mais auparavant, l’artiste multidisciplinaire Jordi Ventura Fabra sera au MAI, du 6 au 9 mars, pour lancer la série DNA.
Ce genre d’événement, faisant la promotion de la danse urbaine, existe déjà depuis au moins une dizaine d’années à Paris, Marseille, Lyon, Bruxelles, New York et San Francisco. C’est d’ailleurs la France qui a été l’initiatrice de ce mouvement, en 1988, lorsqu’elle a décidé de soutenir les jeunes danseurs provenant des cités. Il était donc temps que Montréal se joigne au groupe. Car tout comme dans ces autres grandes villes, la danse contemporaine issue de notre métropole est de plus en plus influencée par la culture hip-hop.
Sur la scène de la danse montréalaise, cette semaine, des chorégraphes de Barcelone, Toronto, Montréal et Vancouver nous font part de leur vision du monde.
Jordi Ventura fabra, du 6 au 9 mars
Au MAI
Destins croisés, les 15 et 16 mars
À la maison de la culture Frontenac
Ruberbandance Group, du 20 au 23 mars
À Tangente
Solid State, du 27 au 30 mars
À Tangente
Au Studio 303
Ce samedi 22 février aura lieu le Vernissage-danse #108. Au menu: Meagan O’Shea, de Toronto, nous fera découvrir son nouveau trio As Loud as Alone, mettant en mouvement la problématique de la communication entre les êtres; Marie-Julie Asselin fera place à la voix de l’instinct avec Le Temps des loups, un quatuor réunissant trois hommes et une femme; le chorégraphe, interprète, artiste visuel et réalisateur de films Jordi Ventura Fabra nous présentera sa nouvelle chorégraphie Dust and Bacteria, dans laquelle il dansera en compagnie de Sonya Biernath et Catherine Viau; Dean Makarenko, originaire de la Côte-Ouest, nous plongera au coeur de son univers mystérieux grâce à sa pièce Davidson’s Pool; et, finalement, l’artiste torontois Newton Moraes nous donnera à voir une de ses toutes dernières créations.
À Tangente
La danseuse-chorégraphe catalane Ana Eulate revient nous voir après avoir fait un passage remarqué chez nous au printemps 2002. C’est dans le cadre de l’événement Montréal en lumière que cette artiste nous offre, du 27 février au 2 mars, Una media de dos. Une performance alliant humour, intelligence et sensibilité.
Au Musée d’art contemporain
Les 26 et 27 février, la danseuse et chorégraphe torontoise Sarah Chase exposera ses Portraits. Il s’agit de l’univers symbolique de huit personnages provenant d’Allemagne, de Belgique et du Canada. Ces tableaux dansés s’insèrent dans le cadre de la série Turbulences.