Danses : Critique: C.O.R.R.
Scène

Danses : Critique: C.O.R.R.

Du 20 au 22 mars
À la salle Multi du Complexe Méduse
On retrouve dans C.O.R.R. toutes les qualités qui constituent la signature d’Harold Rhéaume: un grand souci du détail, des mouvements souvent issus du quotidien, à la fois simples, subtils et sensibles. C.O.R.R. parle de la femme, mais cette réalité féminine y est évoquée sans lourdeur, comme lorsque les danseuses portent brièvement la main à leur ventre. Toute la pièce transpire la générosité, l’entraide, la tendresse et les relations humaines y sont d’une bienfaisante  sérénité.

Du 20 au 22 mars
À la salle Multi du Complexe Méduse

On retrouve dans C.O.R.R. toutes les qualités qui constituent la signature d’Harold Rhéaume: un grand souci du détail, des mouvements souvent issus du quotidien, à la fois simples, subtils et sensibles. C.O.R.R. parle de la femme, mais cette réalité féminine y est évoquée sans lourdeur, comme lorsque les danseuses portent brièvement la main à leur ventre. Toute la pièce transpire la générosité, l’entraide, la tendresse et les relations humaines y sont d’une bienfaisante sérénité.

Très inspirées, les trois superbes interprètes de C.O.R.R. font preuve d’une complicité et d’une écoute parfaites, qu’elles dansent à l’unisson ou qu’elles se relaient le mouvement d’un simple frôlement de la main. Si le personnage de Lydia Wagerer est le plus juvénile, la posture de Catherine Tardif laisse deviner le poids des années. Entre les deux, AnneBruce Falconer rend particulièrement bien la gestuelle de Rhéaume.

Cohérente du début à la fin, la composition chorégraphique aurait peut-être gagné à être un peu plus contrastée dans l’énergie. Rhéaume réussit tout de même très bien à renouveler la forme et le propos de la pièce, chose remarquable étant donné que les trois interprètes sont confinées dans un cercle blanc du début à la fin. Il faut dire que le chorégraphe tire le maximum de profit de la scénographie et des éclairages. La musique, qui alterne entre les compositions classiques de Katia Makdissi-Warren et celles plus ludiques de Jean-François Pedneault, contribue elle aussi à diversifier les atmosphères. De forts beaux moments!