Rails : Communauté urbaine
Le spectacle Rails marque la naissance d’une toute première compagnie de danse hip-hop professionnelle à Québec. Son nom? 360 mpm pour 360 mouvements par minute.
Caroline Fortin [email protected]
Rails
n’a rien de ces traditionnelles confrontations entre danseurs qui se relancent autour d’un cercle. Du déjà vu et amplement! "Le hip-hop peut aller bien plus loin que ça, il peut y avoir une belle recherche artistique, au même titre que dans la danse contemporaine", affirme Ghislain Turcotte, chorégraphe et metteur en scène du spectacle. En effet, en marge du style accrocheur des chanteurs commerciaux, une nouvelle forme de danse, que certains appellent "danse urbaine", est en train d’émerger de la rencontre entre la danse contemporaine et le hip-hop. C’est de ce mouvement que se réclame Ghislain Turcotte qui a récemment découvert les figures du hip-hop: freezes, vagues, head spin, blocages…
De leur côté, les 12 danseurs de Rails, qui tripaient avant tout sur les acrobaties, ont dû s’ouvrir à la danse contemporaine pour les besoins du spectacle. "Ils ont trouvé ça dur au début", confie Ghislain Turcotte. Âgés de 18 à 25 ans, ces jeunes ont tous fait leurs premiers pas à l’école Studio Party Time, dont est issue 360 mpm.
Le thème de Rails, la vie urbaine, se prête tout naturellement au style hip-hop. Le chorégraphe dit s’être particulièrement intéressé aux différentes tensions générées par la ville, sujet qu’il évoque souvent avec une touche de dérision. Des projections vidéo accompagnent les danseurs dans leur déambulation à travers la ville. Quant à la musique, elle va de Herby Handcock au néo-hip-hop.
Du 8 au 10 mai
Au Capitole de Québec
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