Deux jours après la dernière représentation de son spectacle de fin d’études aux Ateliers de danse moderne de Montréal, en mai dernier, il se joignait à l’équipe de danseurs de la Compagnie Marie Chouinard. Il n’a donc pas perdu de temps avant de faire le grand saut. Ce jeune artiste originaire d’Abitibi a d’abord approché la danse par le biais de la claquette, du ballet jazz et du hip-hop. Ensuite, c’est une professeure de danse du nom de Martine Riopelle qui l’initiait à la technique classique et à la danse contemporaine, tout juste avant d’entrer à l’ADMMI.
Durant une année sabbatique d’études, il touchera à la gestuelle de Ginette Laurin et de Howard Richard. Il prendra également goût à la composition chorégraphique. Mais conscient, à ce moment, de ses limites corporelles, il décide de terminer sa formation avant de poursuivre le chemin de l’interprétation et de la création.
C’est dans le Sacre du printemps de Marie Chouinard, présenté cet été au Festival de Lanaudière, que nous avons tous pu découvrir avec grand étonnement ce talent prometteur. Quand on lui demande ce qui le pousse à continuer dans cette voie, il répond: "Ce qui est motivant, c’est que je n’ai pas eu le temps de retomber devant rien après mes études. Également, avec Marie Chouinard, on doit générer énormément… Ça, c’est un bon défi pour un interprète! J’ai hâte de chorégraphier, mais pour l’instant l’expérience Chouinard me suffit largement."