Les Ballets jazz de Montréal : Les temps modernes
Scène

Les Ballets jazz de Montréal : Les temps modernes

La compagnie de danse montréalaise a ouvert sa 32e saison cet été, au Théâtre de Verdure du parc Lafontaine, avec son spectacle Le Meilleur des BjM. Une programmation à l’intérieur de laquelle on pouvait retrouver des extraits d’oeuvres qui sont venues enrichir le répertoire des BjM depuis l’arrivée du nouveau directeur artistique, Louis Robitaille, en 1998. Les voici sur scène à Montréal pour encore quatre représentations seulement, avant de repartir en tournée mondiale, durant laquelle ils visiteront, entre autres, la France et le Mexique.

Au programme, tout d’abord un extrait de Blue Until June, du chorégraphe Trey McIntyre. Une oeuvre qui se veut un clin d’oeil très contemporain au passé qu’évoque certaines mélodies de blues. Ensuite, la reprise des succès Circle Songs, de Shawn Hounsell et No Strings Attached, de Mia Michaels, également en extraits.

Puis, comme moment fort du spectacle, Short Works: 24, de la chorégraphe résidente Crystal Pite. Cette pièce, qui prend la forme d’un carnet de croquis sur le mouvement, représente la première partie d’une oeuvre intégrale qui sera présentée en grande première au Dance Canada Festival d’Ottawa, en juin 2004. Permettons-nous une petite parenthèse afin de noter que la compagnie Kidd Pivot, dont Crystal Pite est la directrice artistique, sera de passage à Montréal durant le FIND. À surveiller!

Finalement, pour compléter le programme de cette soirée de célébration, les BjM nous proposent de découvrir deux nouvelles créations, soit Sooo, de la chorégraphe new-yorkaise Charlotte Griffin et Breve Enlace, d’Edgar Zendejas. La première est une ode à la sensualité interprétée sur une langoureuse mélodie de Roberta Flack; la deuxième est inspirée d’un poème de l’auteur mexicain Sabines.

Avant de s’envoler pour l’Amérique du Sud, la compagnie s’arrêtera le 20 septembre à la Salle Pauline Julien de Sainte-Geneviève; le 24 septembre à la Maison de la culture Mercier de Montréal; le 26 septembre à la Salle Émile-Legault de Saint-Laurent et le 1er octobre au Théâtre L & M Saputo de Saint-Léonard. Voilà l’occasion pour le public montréalais de donner un joli coup d’envoi à ce séjour à l’étranger, qui durera près d’un an. Souhaitons la meilleure des chances aux représentants d’un ballet jazz montréalais qui se veut dorénavant résolument contemporain.