CorresponDanse : Nouvelles venues
La plus récente présentation de la série CorresponDanse est tout à fait typique de ce que souhaite en faire LYDIA WAGERER, instigatrice de ces soirées de danse informelles axées sur la découverte.
Toutes les oeuvres au programme sont de nouvelles créations. "C’est une programmation vraiment exemplaire, lance Lydia Wagerer. Le public pourra goûter à plusieurs saveurs de la danse contemporaine." Comme d’habitude, le prix d’entrée est laissé à la discrétion du spectateur.
Deborah Dunn possède une gestuelle sensuelle et fluide et un style très personnel, selon Lydia Wagerer, qui, depuis une douzaine d’années, suit son travail, d’abord à Vancouver, puis à Montréal où elle réside depuis cinq ans. "C’est très insolite. Elle a beaucoup d’humour et un regard percutant. Elle a tendance à créer des personnages qui sont presque des personnages de contes de fées modernes." Pour sa première visite, elle dansera La Remplaçante avec Maya Ostrofsky, qui, elle, est déjà venue aux CorresponDanse. "Les gens m’en ont reparlé un an plus tard, dit-elle. C’est vraiment une belle danseuse."
Qualifiée de puissante et de passionnée, Thea Patterson dansera Coming up for Air, un solo intime où il est question de luttes intérieures et de points de vue sur les choses. La danseuse anglo-canadienne établie à Montréal présente pour la première fois son propre travail aux CorresponDanse.
Autre invitée inédite, Meg Wolfe aime beaucoup intégrer la vidéo à sa danse. Pour l’occasion, l’intervention vidéo se limitera à un simple écran de télé, faute de support technique sophistiqué. Notes for Navigation joue sur la danse dans tous ses états, du simple divertissement à la démonstration de virtuosité. Cette chorégraphe new-yorkaise expérimentée a présenté ses oeuvres en Amérique latine, en Russie, en Finlande et en Azerbaïdjan.
Le public pourra également suivre l’évolution de la relève de Québec. Sandra Belzil dansera deux solos humoristiques, RougeAction et Cinco minutos, pièce où elle se moque de la vie d’une femme d’affaires typique tout en réfléchissant à l’obsession de la performance. Sandra est sortie de l’École de danse de Québec en 2002. Trois collègues un peu plus anciennes, Ariane Véga, Kim Desjardins et Marie-Ève Prave s’associent quant à elles dans une chorégraphie de cette dernière.
Les 25 et 26 octobre à 20 h
Au Studio La Rotonde
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