Patrick Groulx : Absurdité complète
Natif de Québec, ayant grandi en Ontario, PATRICK GROULX est un jeune humoriste célibataire à qui la vie va à ravir. Genre de rock-star sans le rock, mais c’est tout comme: "J’ai une vie absurde, comme tous les solitaires!"
Patrick Groulx ne passe jamais par quatre chemins pour répondre aux questions qu’on lui adresse. D’un naturel élégant, le récipiendaire du prix de la découverte de l’année au Gala des Olivier en 2002 résume simplement son métier de la façon suivante: "Au fond, voir le show d’un humoriste au Québec ou ailleurs, c’est comme passer la soirée avec quelqu’un… Des fois, tu veux revoir la personne pis d’autres fois, c’est fini pour toujours!" Eh bien il semble que la province de Québec le porte dans son coeur car on annonce des supplémentaires partout où il est déjà passé avec son premier solo, une nouvelle qui l’enchante visiblement: "Je suis content, tout va bien dans ma vie."
Détour par MusiquePlus l’an dernier avec l’émission Le Groulx luxe, qui lui aura permis de découvrir qu’on peut vraiment faire n’importe quoi à la télé. "Le but de l’émission était de faire n’importe quoi pis on est arrivé à nos fins! précise le nouvel élu de l’humour, transporté à l’idée de décrire son expérience. On a même été l’émission la plus écoutée de la station, plus que les Osbourne!" Parions donc sur un long séjour télé pour l’entiché qui écrit lui-même ses gags et qui dédaigne écrire pour les autres.
Mais c’est la scène qui semble le fasciner. Pour ce spectacle mûrement anticipé depuis la glorieuse époque des soirées corporatives et de la tournée des cégeps avec ses potes d’antan, les 4-Alogues, il se dit prêt à affronter toutes les foules imaginables: "Les premières 12 minutes d’un show, je suis complètement dans ma bulle. Après, je connecte vraiment…"
Autre élément qui a popularisé son humour top pop, le disque Pousse pas ta luck!, écoulé à plus de 8000 exemplaires depuis sa sortie en collaboration avec le réseau Énergie, qui compile sketches et passades aux micros. En plus des personnages comme le brigadier low-life, le curé satané de Longueuil, le talentueux Rocky Bertrand à la voix d’otarie, l’ours qui chante son amour pour le scrotum, on y retrouve des parodies formatées FM qui amusent, notamment une revisite de Manu Chao. Possibilité d’une suite à ce pressage? "Peut-être, on verra…" sera la seule réponse soutirée du lascar dans ce dossier.
Les 3 et 4 novembre à 20 h
À la Salle Albert-Rousseau
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