Bancs d’Essai Internationaux : Zone internationale
La salle Tangente sera l’hôtesse des Bancs d’Essai Internationaux, qui feront escale à Montréal du 5 au 8 février.
L’événement d’envergure internationale, qui compte actuellement sept partenaires, est né en 1989. Son mandat: faire connaître et partager les différentes tendances propres aux pays participants, soit l’Allemagne, l’Angleterre, l’Autriche, la France, le Luxembourg, la Slovénie et le Canada. Tangente est non seulement l’unique représentant canadien, mais également le seul représentant du continent américain. Ce qui fait de lui, en quelque sorte, un membre honorifique de ce mini-festival dont la principale activité est une tournée se déroulant dans l’ancien et le nouveau continent.
D’Allemagne, nous pourrons voir Alte Maenner (Old Men), de Gerhard Maass, une pièce qui jette un regard sur nos limites d’adaptation aux mutations sociales. L’Anglaise Sandra Harnish-Lacey, pour sa part, nous offrira More Than Just a Jelly Baby, un duo physique inspiré de l’évasion de deux Allemands de l’Est qui se sont réfugiés à l’Ouest en 1988. L’Autrichien Oleg Soulimenko nous montrera son Album, une série d’images chorégraphiées qui nous feront voyager à travers divers lieux et événements ayant marqué l’histoire individuelle des interprètes. Le Français Yann Lheureux mettra en scène un Chassé croisé laissant place à un dialogue improvisé entre les danseurs et un musicien, dont l’élan de départ est une réflexion sur le désir. Tania Soubry, originaire du Luxembourg, nous exposera ce qu’il reste des impressions sensorielles et du temps qui passe dans Elle ne dort pas mon enfance, une exploration sur le thème de la mémoire alliant arts visuels, son et mouvement. La Zone piétonne du Slovaque Branko Potocan, quant à elle, se présentera sous la forme d’une aire protégée où l’on peut donner libre cours à son imagination et où les lois de l’existence sont différentes. Finalement, la Montréalaise Karine Denault nous donnera à voir en reprise son solo Échine Barricade [I m mobile]: une œuvre qui, selon moi, est un classique de son répertoire, car on peut y sentir la richesse d’une gestuelle bien maîtrisée, de laquelle émane avec présence et clarté sa vision d’un corps du troisième millénaire. Prenez note que la chorégraphe-interprète prolongera son séjour à Tangente jusqu’à la fin de semaine suivante (du 12 au 15 février).
Du 5 au 8 février
À Tangente