Comme un seul homme : Paroles d'hommes
Scène

Comme un seul homme : Paroles d’hommes

Où se situent les hommes dans la société, socialement, humainement et spirituellement? Quelles sont leurs questions? Où trouvent-ils leurs réponses? Toutes ces interrogations sont à la base de la création de Comme un seul homme, la nouvelle production du Théâtre des petites lanternes.

Comme un seul homme est le résultat d’un impressionnant travail amorcé il y a deux ans et demi. L’auteur Gilles-Philippe Pelletier et le metteur en scène René Lefebvre ont rencontré des groupes d’hommes de tout acabit: des pères, des fils, des hommes du milieu carcéral, du milieu gai, du milieu religieux… "Tranquillement, la pièce s’est construite à travers les paroles de ces hommes", explique René Lefebvre.

La pièce raconte un moment dans la vie de trois hommes d’une même famille: Gérard (Marc Thibault), son fils Thomas (André Poulain) et son petit-fils Éloi (Alexandre Leclerc). Gérard, un fermier octogénaire, prend sous son aile Berlus (François Bienvenu), un ex-détenu en probation. Thomas, qui n’a jamais été proche de son père, voit d’un mauvais œil cet attachement particulier. Au même moment, Éloi, qui vit une faillite professionnelle, débarque au condo de son père Thomas. Lorsque Gérard est victime d’un accident, le fils et le petit-fils courent à son chevet. Une femme fait également partie de la vie de ces hommes, Élodie (France Morin), la petite amie d’Éloi.

Comme la parole des hommes se fait souvent silence, René Lefebvre a choisi de créer une mise en scène dépouillée, avec le moins d’artifices possible. L’œuvre est donc ponctuée de petits instants de danse, chorégraphiés par Catherine Archambault, qui travaille avec le Cirque du Soleil. "Ces hommes qui vont s’aimer et se rejeter, j’ai voulu qu’on les voie dans le silence. Qu’on voie leurs corps dans leur maladresse", explique le metteur en scène.

Dans chaque ville où la pièce sera présentée – à Montréal notamment -, le Théâtre des petites lanternes choisira des figurants parmi les gens de la place. "Et après la pièce, les comédiens resteront pour discuter avec le public, afin de connaître les questions et les émotions que la pièce aura suscitées", note René Lefebvre. Une belle façon de rapprocher le théâtre et le public.

Du 11 au 14 février
Au Théâtre Léonard Saint-Laurent
Séminaire de Sherbrooke
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