Bruno Coppens : Le bonheur est dans le bain
Contorsionniste du langage, Bruno Coppens s’apprête à prendre d’assaut la salle J.-A.-Thompson.
L’humoriste belge BRUNO COPPENS semble inspiré par le Québec. C’est à tout le moins en fouinant dans les librairies d’ici qu’il a eu le flash pour écrire Bain zen: un spectacle qui parle des moyens souvent superficiels que l’on prend pour toucher au bonheur.
Bruno Coppens a été frappé de voir, dans les librairies québécoises, le nombre de livres qui prétendaient donner la recette pour être heureux. "Dans la société occidentale, où tout est une question de timing, d’efficacité, de rapidité, on voudrait que le bonheur soit comme du fitness. Une demi-heure par jour, et puis c’est bon", constate-t-il.
Dans ce nouveau spectacle, Bruno Coppens devient donc René, un pauvre naïf manipulé par un gourou. Le personnage tente de vendre différents accessoires conçus pour atteindre la félicité, de la baignoire miraculeuse à la ceinture du bonheur. "Plus le spectacle avance et plus on se rend compte que le bonheur, ça peut devenir du business", explique Coppens.
Par souci de bien se faire comprendre des Québécois, l’humoriste a fait relire ses textes par son ami Pierre Légaré. Et pour bien appuyer ses contorsions langagières, il a décidé de faire une belle place aux costumes et aux accessoires. "Comme il y a plusieurs personnages, la mise en scène permet aux gens de bien se situer."
Si on en juge par les textes publiés chez Stanké dans le livre du même nom, Bain zen devrait se savourer comme un bon bain chaud rempli de belles bulles.
Le 18 février à 20 h
À la Salle J.-A. Thompson
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