Maxim Martin : Rebelle en paix

"Je suis rendu à un stade de ma carrière où je me dis: que ceux qui m’aiment me suivent. J’ai déjà voulu faire plaisir à ceux qui m’aimaient tout en montrant aux autres que Maxim Martin, c’est pas si pire que ça. Mais ça, ce n’était pas moi!" lance l’humoriste lorsqu’on le questionne sur son humour.

Comme il l’observe lui-même, parmi tous ses monologues, ce sont surtout ceux sur le sexe qui ont retenu l’attention. Mais le sexe ne représente qu’un sujet parmi plusieurs autres pour l’humoriste. Dans cette version revampée de son deuxième one man show, il poursuit dans la veine de l’humour social en parlant de Star Académie, des guerres religieuses, de l’environnement… Il s’est également inspiré de sa nouvelle vie de père monoparental.

La séparation qu’il a vécue fait d’ailleurs partie des coups durs qui l’ont frappé au cours des deux dernières années. Son association avec l’Agence Juste pour rire a pris fin, il a fait des rencontres professionnelles plus ou moins heureuses… "Mais j’avais besoin de frapper ces murs-là, estime l’humoriste au crâne rasé. Ça tournait trop autour de moi. Et quand tout s’écroule, c’est plus facile de repartir à zéro que d’essayer de rénover. J’ai fait le ménage au grand complet", poursuit celui qui est aujourd’hui représenté par le gérant d’Éric Lapointe.

Étonnamment, même si on sait qu’il ne manque pas de couilles, Maxim Martin ne lit jamais les critiques de ses spectacles. Tous les articles sont toutefois soigneusement consignés dans une boîte qu’il sortira au moment où il sera un has-been, comme il le dit. "Je n’ai pas envie de passer une mauvaise journée à cause d’une mauvaise critique!" explique-t-il.

Parmi ses projets pour 2004, Maxim Martin prévoit retourner en France au cours de l’été. Il souhaite aussi profiter de cette nouvelle version de son show pour le promener dans différents endroits du Québec.

Le 28 février à 20 h 30
Au Vieux Clocher de Sherbrooke