Minus One – Entrevue avec Shawn Haunsell : Bonds de joie
Scène

Minus One – Entrevue avec Shawn Haunsell : Bonds de joie

Comment présenter Minus One? C’est, paraît-il, l’œuvre la plus audacieuse des Grands Ballets Canadiens.

Minus One

est en fait un collage, hétéroclite et truffé de surprises, de huit œuvres plus ou moins récentes du chorégraphe israélien Ohad Naharin. Reconnu pour son esprit inventif, l’homme a notamment travaillé auprès de Graham et de Béjart avant d’aborder la création il y a près de 25 ans.

"C’est un monde très très flyé", affirme le danseur Shawn Haunsell à propos de Minus One. Il précise que l’œuvre, malgré quelques moments profonds, voire sombres, nage plutôt dans le plaisir et le bonheur. "J’ai l’impression que tout le monde sort de la salle en dansant", ajoute-t-il, particulièrement enchanté par la sincérité émotive de la pièce et par sa nature énergisante.

Des Minus One, il en existe d’autres à travers le monde, mais chaque compagnie en possède une version unique, qui mise sur le potentiel de ses danseurs. Dans le cas des Grands Ballets, Naharin s’en est donné à cœur joie, semble-t-il. "Je crois qu’il a été vraiment inspiré par la compagnie, par l’énergie des danseurs et, donc, qu’on a vraiment une très bonne version", considère Haunsell.

Le spectacle exploite non seulement le potentiel technique des danseurs, mais aussi leurs qualités d’interprétation théâtrale. Ils chantent et ils parlent, ils racontent même un petit bout de leur vie. "Ça ne nous arrive pas souvent d’avoir cette relation intime avec le public. C’est génial d’avoir la chance d’être aussi proches. On peut presque sentir l’enthousiasme du public."

Le 25 février à 20 h
Au Grand Théâtre
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