Agnita : Belle fin de Printemps
Le Printemps du Double Signe devrait se conclure en beauté ce dimanche avec la lecture publique de la pièce Agnita.
Pas moins de 15 comédiens présenteront la pièce, qui se veut une grande métaphore du passage de l’adolescence à l’âge adulte. Le texte a été écrit par l’auteur François Godin, lauréat de la deuxième édition du concours Douze en scène. Textes en main, les comédiens livreront les fruits de leur première étape de travail avec un minimum d’artifices, laissant toute la place aux mots et aux émotions.
Fait intéressant: les spectateurs prendront place sur la scène, bien assis dans une formule cabaret, et les acteurs interpréteront le texte dans les gradins. L’événement se veut avant tout sympathique et convivial. Le Double Signe a choisi de présenter tout d’abord Agnita en lecture publique afin que le public puisse suivre l’évolution de cette création, qui sera présentée en version finale au printemps 2005.
Agnita a été écrite dans une langue très belle, très métaphorique. "Ce n’est pas une langue d’adolescent. C’est vraiment un monde à part", souligne Lilie Bergeron. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Agnita n’est pas un personnage, mais bien un lieu, un espace où aller apaiser ses tourments. "J’espère que les gens seront autant bercés par le texte que nous l’avons été et qu’ils se laisseront porter", souhaite Lilie Bergeron. C’est que le jury du concours avait été séduit par l’univers proposé par François Godin et par le texte solide, livré dans une langue tout en dentelle, un vocabulaire recherché et un rythme continu.
Dans la distribution, les acteurs professionnels côtoient les acteurs amateurs, créant une intéressante dynamique. Les rôles sont campés par Amélie Bergeron, David Blais, Félix-Antoine Boutin, David Ferland, André Gélineau, Marie-Pier Labrecque, Alexandre Leclerc, Marianne Moisan, Victor Perrault, Philippe Racine, Marianne Roy, Marc Saint-Martin, Étienne Spooner et Érika Tremblay.
Mis sur pied par le Théâtre du Double Signe, le concours Douze en scène vise à donner la chance aux auteurs d’écrire des pièces à plusieurs personnages; une possibilité de plus en plus rare, étant donné les coûts élevés engendrés par les distributions importantes.
Le 6 juin à 16 h
Au Théâtre Léonard-Saint-Laurent
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