Stéphane Fallu : Art naïf
On l’a vu dans différentes émissions de télévision ainsi que dans la Tournée Juste pour rire 2003-2004. Et maintenant, on pourra voir STÉPHANE FALLU dans son tout premier one man show.
Élise Giguère
L’entrevue avec Stéphane Fallu a commencé d’une bien drôle de façon. Armé d’un calepin et d’un stylo, c’est lui qui interviewait la journaliste, s’intéressant aux méandres du métier. C’est que, comme plusieurs de ses collègues, Fallu est toujours à l’affût d’un punch ou d’une idée à tourner en dérision. "Je suis tout le temps en train d’écrire!" lance-t-il. Les Laurent Paquin, Anthony Kavanagh et François Morency ont d’ailleurs déjà profité de ses talents de scripteur.
Mais son univers à lui, Stéphane Fallu le décrit comme étant légèrement absurde, un peu confus et naïf. "Je n’ai aucun message social. Je parle des sujets qui me font rire. J’aime raconter des histoires. Je fais de l’humour pop", explique-t-il. Ses influences? Monty Python, Pierre Richard et son voisin. "J’aime beaucoup observer. Tous les gens autour de moi sont névrosés", lance-t-il à la blague.
Voilà déjà cinq ans que Stéphane Fallu vit de l’humour, lui qui auparavant bossait comme infirmier. La piqûre pour le domaine du rire, il l’a eue alors qu’il faisait de l’impro durant ses études. Il faut dire qu’il était bien entouré; coaché par Claude Legault, il jouait avec Ken Scott, Stéphane E. Roy et Martin Petit.
Comme plusieurs, c’est à la dure que l’humoriste a appris son métier, en tournant beaucoup dans les bars de la province. "J’ai fait le tour du Québec peut-être 10 fois! Je suis un peu comme les chanteurs de covers. Là, je veux arrêter de faire des covers et faire mes numbers."
Les 11 et 12 juin à 20 h 30
Au Vieux Clocher de Sherbrooke
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