Jean-Thomas Jobin : Sans bon sens
Scène

Jean-Thomas Jobin : Sans bon sens

Quiconque entre en contact avec JEAN-THOMAS JOBIN s’attend à une conversation complètement loufoque, voire irraisonnée. "J’incarne un personnage à la télé et sur scène. Si je ne faisais pas ce métier et que j’agissais ainsi en société, je serais considéré comme fou!"

L’humoriste Jean-Thomas Jobin – découverte de l’année au Gala des Oliviers en 2004 – donne dans l’absurde. Un sentier pas trop fréquenté au Québec qui a le mérite de ne pas tomber dans la vulgarité trop souvent visitée. "Ma définition de l’humour absurde se résume en fait à l’idée de faire quelque chose d’insensé, à l’encontre des règles scéniques élémentaires, en mettant l’accent sur quelque chose de pas drôle du tout. Par exemple, mon numéro sur les restaurants. Eh bien, je m’applique à expliquer aux gens ce qu’est un restaurant, dans les moindres détails, comme si personne dans la salle n’avait une idée de ce que c’est…"

Fidéen de 28 ans exilé à Montréal pour vivre le grand rêve en passant par l’École nationale de l’humour en 1999-2000 (même cuvée que les Denis Drolet), il prépare actuellement son premier spectacle solo, qui tournera en février 2005, tout en chroniquant dans les shows télé à la mode. Des anecdotes à propos de la vie de plateau? "Par exemple, pour Fun noir cette année, les producteurs voulaient bien que Normand Brathwaite reçoive les Denis Drolet et moi, mais il n’a jamais été question de nous réunir ensemble dans le même show, de peur que ça déraille trop…" Et des ambitions d’acteur, comme plusieurs de tes confrères? "Non, pas question que vous me voyiez dans Virginie…"

En spectacle le vendredi 18 juin au Grand Théâtre avec Maxim Martin.