Les Aboyeurs : Journalistes à la dent longue
On l’a connue en Maggie dans Watatatow; on la voit en Mélanie dans Km/h, mais cet été, la comédienne MARILYSE BOURKE emprunte le caractère de Rachel, une ambitieuse journaliste, dans la pièce Les Aboyeurs de MICHEL-MARC BOUCHARD.
Élise Giguère
La pièce raconte le périple de deux journalistes (Marilyse Bourke et Jean-François Harrison) vedettes de la télévision nationale, qui débarquent dans une petite ville tranquille pour y dénicher le scandale qui fera mousser les cotes d’écoute de la station de télé locale en panne d’auditoire.
"C’est mon personnage qui livre le propos de la pièce, à savoir que les médias sont souvent menés par l’argent et le pouvoir. La journaliste que je personnifie est prête à tout pour découvrir LE scoop. Elle est quasiment folle!" s’exclame-t-elle en riant.
L’actrice prend un malin plaisir à jouer ce personnage contrôlant, agressif et arriviste. D’autant plus qu’il s’agit pour elle d’une première officielle au théâtre. "J’ai déjà fait de la scène lorsque je faisais de la danse, mais c’est la première fois que je remontais sur des planches depuis. C’est comme si une partie de moi revenait à la maison!"
La comédienne se sent particulièrement à l’aise dans le genre "comédie". Avant de camper la fille de Michel Barrette dans Km/h, elle n’avait toutefois jamais touché à ce genre. L’actrice autodidacte dit avoir beaucoup appris en observant les autres comédiens de la série, dont Sonia Vachon, "une comédienne incroyable". "J’adore le rythme de l’humour. Pour qu’un punch soit drôle, il y a toute une question de rythme!"
Les enregistrements de la sitcom reprendront d’ailleurs sous peu, de même que ceux de l’émission Une grenade avec ça à Vrak.TV. La belle brunette se dit chanceuse de participer à des projets qui durent. "J’ai une stabilité d’emploi qui est ultra-rare dans ce milieu."
Les représentations des Aboyeurs à Asbestos vont également bon train. Semble-t-il que les spectateurs se bidonnent beaucoup durant la pièce qui met aussi en vedette Yanik Gendron, Brigitte Lafleur et Philippe Provencher. "Ça peut paraître cliché à dire, mais toute la gang (de comédiens) se tient beaucoup. On s’entend bien et ça se sent."
Les jeudis, vendredis et samedis
jusqu’au 4 septembre
Au Théâtre d’Asbestos
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