Les Ballets Africains : Out of Africa
Scène

Les Ballets Africains : Out of Africa

"Le soleil emmène au soleil…" comme le disait si bien Jean-Pierre Ferland. C’est donc l’été, les vêtements sont plus courts, plus rares ou plus ajustés sur la peau; les ardeurs ont refait surface. Réveillées par les phéromones véhiculées par notre sueur que les rayons du soleil rendent sucrée, nos pulsions frileuses de Nord-Occidentaux ont réhabilité pleinement leur région pelvienne d’origine – centre du mouvement dans les danses africaines. Et nous voilà plus sensibles au rythme…

Si le "corps" vous en dit, venez voir du côté du Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts: les Ballets Africains y présentent un spectacle explosif alliant chant, danse et conte. Cette compagnie originaire de Guinée est venue à Montréal en mars dernier – pour sa première visite en 40 ans – à l’occasion de son 50e anniversaire. Les deux soirées présentées alors ont été un tel succès que les Productions Nuits d’Afrique ont jugé opportun de réinviter la compagnie pour une nouvelle série de deux représentations.

La troupe, formée à Paris en 1952 par le chorégraphe guinéen Keita Fodeba, affiche aujourd’hui une feuille de route impressionnante; elle a maintenant fait le tour du globe au rythme d’une nouvelle création tous les deux ans. Partout où elle est passée, le public et la critique ont été éblouis par l’authenticité et la vitalité avec lesquelles la diversité des cultures africaines était dépeinte.

Ce retour dans notre métropole sera également l’occasion, pour la compagnie semi-centenaire, de rendre hommage à son ex-directeur artistique Italo Zambo (membre de la troupe depuis 1955), mort il y a quelques semaines. Le départ d’un grand homme, que son successeur, le chorégraphe et metteur en scène Hamidou Bangoura, tenait à souligner.

Les 20 et 21 août
Au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts
Voir calendrier Danse

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Big Bang
Une reprise du programme triple présenté par Montréal Danse vous sera offerte au Théâtre de Verdure du Parc Lafontaine, du 20 au 22 août. Toutefois, c’est l’œuvre d’Estelle Clareton, Je ne m’en souviens pas très bien, qui remplacera celle de Karine Ponties aux côtés des superbes pièces des chorégraphes José Navas et Ae-Soon Ahn.