Lydia Wagerer : Jeux d'enfant
Scène

Lydia Wagerer : Jeux d’enfant

Sans Lydia Wagerer, le milieu de la danse de Québec ne serait pas ce qu’il est. Cet automne, la danseuse papillonnera encore à gauche et à droite.

Ces derniers matins, très tôt, vous avez peut-être vu d’étranges personnages dans la fontaine du Jardin Saint-Roch. C’était Lydia Wagerer et sa bande, qui travaillaient sur La Drave, une animation urbaine prévue pour la deuxième fin de semaine de septembre.

Enceinte de trois mois déjà, cette fille bourrée d’énergie compte bien rester active jusqu’au bout. Avant la fin de sa grossesse, elle aura dansé dans au moins trois spectacles et elle doit remonter sur les planches un mois après la naissance du bébé. N’empêche que ces temps-ci, elle est un peu déboussolée par la déroute de ses abdominaux. "Moi, j’utilise beaucoup mes abdominaux, et là, je dois chercher ma force ailleurs."

Enthousiaste, imaginative et très humaine, Lydia Wagerer adore collaborer avec des artistes de toutes les disciplines. Ainsi, pour son spectacle Cross-fade, présenté à la fin du mois, elle sera entourée de Jocelyn Robert et d’Éric Gagnon, qui ont conçu la musique et la vidéo, et elle a demandé à la chorégraphe montréalaise Irène Stamou de lui pondre un solo plus court.

Très dévouée à la cause de la danse, Lydia Wagerer arrive en plus, bon an mal an, à organiser au moins quatre événements CorresponDanse. Et elle y tient, à ces soirées de rencontre entre les artistes et le public d’ici. "C’est quelque chose que j’aimerais faire évoluer encore… mais je vais attendre après l’enfant", dit-elle sagement.

Cross-fade
Du 30 septembre au 2 octobre
À la Salle Multi