Josée Boudreault : Drôle de dame

Josée Boudreault est une rieuse, une folle, une vraie niaiseuse de son propre avis maintes fois répété. Ce qui n’en fait pas moins la belle attraction humoristique de l’automne.

Difficile de faire l’humour lorsqu’on est une femme, selon la croyance populaire. Sauf pour Josée Boudreault, alias JoBou, qui occupe la case du midi à Énergie depuis plusieurs années – d’abord avec Peter MacLeod pour les 1000 premières émissions, et maintenant avec Martin Petit – et qui présente cette semaine à Québec son premier spectacle à titre de stand-up comique. "Grâce à cette expérience radio, j’ai pu devenir moi-même, m’accomplir", confie la drôle, qui fut d’abord remarquée lorsqu’elle était à la barre d’une émission sur les animaux de compagnie à TQS et qui espère tabler sur ce spectacle pour quelques années.

Pour le spectacle, elle s’est entourée du scripteur Louis-Philippe Rivard, à qui l’on doit les blagues de l’émission 450, chemin du Golf et de bien d’autres humoristes, de Gilles Cormier, en charge de la mise en scène, et de son ami Peter MacLeod, toujours invité à donner son avis. Le processus d’écriture du show de la mi-trentenaire est vraisemblablement une affaire d’équipe, recette qui sécrète la dopamine: "En après-midi, on s’installe toute notre gang ensemble, et on boit du bon vin en notant des gags. On révise le tout par la suite…" Que du bonheur, donc, dans la vie de cette maman pas comme les autres. Des rêves, tu en caresses toujours? "Euh… Oui, un sitcom serait vraiment quelque chose!"

À la question "Avez-vous un mentor, une idole?", elle répondra: "En fait, ce sont les gars qui me font rire. Par exemple, je considère François Massicotte comme le meilleur. Avec lui, c’est "une ligne, un punch" toujours efficace, il est génial! Et j’aime aussi beaucoup, bien sûr, Peter en spectacle. Malgré sa nonchalance, c’est un fauve, une bête de scène qui occupe l’espace comme personne!" Existe-t-il deux sens de l’humour distincts, soit celui de la femme et celui de l’homme? "Non, absolument pas. Une bonne joke est une bonne joke, peu importe le reste…"

Le 30 septembre à 20 h
À la Salle Albert-Rousseau
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