Martin Petit : Tout Petit, la planète
Scène

Martin Petit : Tout Petit, la planète

Difficile de joindre Martin Petit. Tellement que son équipe vient de lui refiler un téléphone pour s’assurer qu’il ne manque plus jamais un rendez-vous. Première fois avec  celui-ci.

"J’opte pour l’entrevue banc de parc aujourd’hui!" annonce en amorce Martin Petit, le jeune humoriste de 36 ans qui propose cette semaine à Québec son deuxième solo en première mondiale. Un grand moment dans sa vie. Silence à l’autre bout. Tu es toujours là? "Wow! Je viens de voir passer l’actrice Anne-Marie Cadieux, c’est incroyable comme elle est belle…" On dit beaucoup de bien à propos de ton nouveau spectacle, qu’il serait même davantage rigolo que le premier. C’est possible? "Il est sans doute plus drôle que le premier. D’abord, c’est très condensé. Et je veux faire rire les gens jusqu’à ce qu’ils sautent la coche et qu’ils parviennent ainsi à l’euphorie totale!" Quant au processus d’écriture, qu’il revendique en totalité, il s’est déroulé en deux moments distincts. "Durant les premiers mois, je réfléchissais sans jamais prendre de notes. Ensuite, je me suis mis à l’écriture avec mon portable, en me promenant de cafés en restaurants, toujours les mêmes. C’est ma façon d’écrire…"

Martin est aussi comédien. Difficile pour lui de se retenir de parler de la fantastique et défunte série Un gars, une fille, qui a fait de son alter ego la pire tache de la télé moderne québécoise. Un retour à la télévision avant longtemps? "Tu vois, ce personnage était tellement fort que je me vois très mal accepter un rôle de facteur de l’émission Km/h." Aussi, tu fais de la radio chaque jour depuis quelque temps? "Oui, c’est parfait de faire de la radio le midi. C’est la moins énergivore des cases horaires et on retrouve une intimité qui s’apparente à la scène. En plus, il me reste plein de temps pour faire d’autres trucs."

Parlons de tout ce que tu ne fais plus. Ton jersey d’ancien joueur de la LNI restera-t-il accroché à jamais? "Assurément." Et ton groupe de rap, Les Nouveaux Prophètes, ce sera possible de le réentendre un jour? "Impossible, le rap, c’est tellement difficile que j’ai abandonné à jamais, à moins bien sûr qu’on m’offre de l’argent en …" Ah! ces humoristes.

Les 6 et 7 octobre
À la Salle Albert-Rousseau
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