Casse-Noisette : Nuit magique
Le ballet Casse-Noisette fait partie intégrante de nos traditions de Noël, au même titre que la bûche, la dinde et la décoration du sapin.
Le ballet Casse-Noisette est né à la fin du XIXe siècle, union de la chorégraphie originale de Marius Petipa et de la populaire musique de Tchaïkovski, composée spécialement pour l’occasion. C’est le réveillon de Noël. Dans la famille de la petite Clara, comme partout ailleurs, on fait la fête. De son parrain Drosselmeyer, Clara reçoit un cadeau très spécial, un casse-noisette qu’il a fabriqué de ses propres mains. Aux 12 coups de minuit, Clara est transportée au Pays des bonbons, royaume de son Casse-Noisette. À la fin de la nuit, la petite fille aura à choisir entre le pays des rêves et la vie réelle.
Pour l’école de formation pré-professionnelle en danse Le Prisme culturel, l’idée de monter Casse-Noisette est venue d’une très grande demande de la part du milieu. Depuis fort longtemps, quand arrivait décembre, l’école de danse présentait des extraits du ballet dans les gymnases, en faisant participer les enfants. De fil en aiguille, le public a voulu en avoir plus et le Prisme n’a eu d’autre choix que de répondre à la demande en jouant la totale: monter le ballet intégral avec décor, costumes et présentation pour le grand public. "C’est vraiment très rare pour une école de danse de monter ce genre de spectacle", précise France Proulx, directrice artistique du Prisme. "Habituellement, on fait des spectacles de fin d’année, mais une vraie production comme celle-là, c’est beaucoup plus les compagnies de danse qui les présentent", continue-t-elle. Elle explique du même coup combien cette expérience peut être bénéfique pour les élèves, qui relèvent le défi des auditions (sur les quelque 1050 élèves de l’école, une centaine participera au Casse-Noisette), des répétitions (à toutes les fins de semaine depuis octobre) et des représentations. "C’est beaucoup de travail, c’est un gros défi pour une école de s’attaquer à une aussi grosse production, mais c’est aussi très important dans la mission de l’école de faire vivre ça aux élèves", ajoute Mme Proulx. C’est d’autant plus important que ces jeunes n’ont plus besoin d’aller très tôt dans les grands centres pour se frotter à ce genre d’expérience, atout non négligeable dans le contexte actuel.
Les choix chorégraphiques de la directrice artistique sont très près de la chorégraphie originale de Petipa, avec le pas de trois et le solo de la fée Dragée. Selon Mme Proulx, "il y a tellement de choses à voir que tout le monde y trouve son compte!" Une incontournable sortie familiale marquant le début officiel du temps des Fêtes.
Du 16 au 19 décembre
À l’Auditorium d’Alma
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