Revue Danse et théâtre : Année faste
Année intéressante du côté de la danse et du théâtre. Nous avons eu droit à une belle brochette de productions locales, nationales et même internationales.
DANSE
Trois spectacles semblent avoir marqué la scène de la danse en 2004: Bâche des Ballets C de la B, Minus One des Grands Ballets Canadiens et le classique Joe de la Fondation Jean-Pierre-Perreault. Luce Couture du Théâtre Centennial donne également une mention spéciale au solo interprété par Noam Gagnon dans Running Wild de Holy Body Tattoo. Sherbrooke a aussi eu la chance de recevoir l’illustre chorégraphe Édouard Lock, venu présenter son film Amélia dans le cadre des soirées Kiné-Café organisées à la petite salle du Centre culturel.
Du côté des productions d’ici, mentionnons l’audacieuse performance de la chorégraphe de Sursaut Francine Châteauvert, qui nous a servi un heureux mélange des genres dans son spectacle solo L’Échappée.
THÉÂTRE
Parmi toutes les pièces présentées au Centre culturel de l’Université, Est-ce qu’on ne pourrait pas s’aimer un peu du Belge Jaco Van Dormael représente le coup de cœur de Jacques Labrecque et d’Anne-Sophie Laplante.
Du côté local, le paysage théâtral sherbrookois s’est enrichi d’une nouvelle compagnie de théâtre, Les Turcs gobeurs d’opium, qui nous a servi une troublante relecture de La Leçon d’Eugène Ionesco. La cuvée 2004 nous a fait vivre plusieurs moments émouvants avec: L’Épopée de Gilgamesh du Petit Théâtre de Sherbrooke, Comme un seul homme du Théâtre des Petites Lanternes et Le Désir de Gobi, coproduit par le Théâtre du Double Signe, le Théâtre Trillium d’Ottawa et le Théâtre Blanc de Québec.
Enfin, il ne s’agit ni de théâtre, ni de danse, mais on ne pourrait passer sous silence le spectacle Rain du Cirque Éloize. "C’est une performance d’artistes complets, extraordinaires. Un spectacle qui venait toucher l’enfant chez les adultes", résume Jacques Labrecque.