Le Bouchon : Auto fiction
Scène

Le Bouchon : Auto fiction

Le Bouchon est la première pièce présentée dans le cadre du Printemps du Double Signe.

Créée en 1994, la pièce Le Bouchon a été écrite durant un atelier-théâtre dirigé par le directeur artistique du Double Signe, Patrick Quintal. Dix ans plus tard, le groupe d’ados des ateliers-théâtre la reprend.

L’action se déroule sur le pont Jacques-Cartier durant un bouchon de circulation. Au fil des 15 scènes, les spectateurs entrent dans l’univers des automobilistes pris dans le trafic. Certaines scènes ont été retranchées du texte original et certains segments, actualisés. Les comédiens ont même écrit des entre-scènes et ajouté une fermeture, dans laquelle ils tenaient à transmettre un message de prudence au volant.

La metteure en scène, Pascale Tremblay, dirige la production avec "une main de fer dans un gros gant de velours". Depuis qu’elle travaille pour le Double Signe, Pascale Tremblay a toujours pris en charge le groupe d’adolescents. "C’est leur fraîcheur que j’aime. Ils sont généreux! Plus tu leur en demandes, plus ils sont capables de t’en donner. […] Tu peux leur demander l’impossible, parce que c’est là qu’ils ont du fun."

La distribution est composée de 14 comédiens, dont 9 participent pour la première fois aux ateliers. Valérie Camiré est de la distribution de la pièce. Avec ses trois ans de participation aux ateliers du Double Signe, elle fait partie des anciens. Quand on lui demande pourquoi elle s’implique dans les ateliers, la jeune fille répond qu’elle veut être comédienne. "Et en plus, on se fait plein d’amis!"

Le Bouchon, c’est un "show de char", comme le dit la metteure en scène. Et qui dit "show de char" dit "tounes de char". Pascale Tremblay a sélectionné une trame sonore rendant hommage à la voiture et à la route. À travers les bruits de klaxons se sont glissés d’incontournables tubes: Dans ma Camaro, Roulez, Si j’avais un char… Côté décors, les spectateurs ne doivent pas s’attendre à voir des petites autos en carton. "Je ne veux pas que les gens repartent en disant: "Ils sont cute." Je veux qu’ils repartent en se disant: "Ils sont bons!""

Du 21 au 23 avril à 20 h
Au Théâtre Léonard-Saint-Laurent

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