École nationale de l'humour : La relève
Scène

École nationale de l’humour : La relève

La cuvée 2005 de l’École nationale de l’humour tentera de dérider l’assistance, ce samedi, au Vieux Clocher de Sherbrooke.

Ils seront 13 jeunes humoristes à monter sur la scène du Vieux Clocher: 9 garçons et 4 filles, un ratio représentatif des dernières cuvées de l’École nationale de l’humour. La directrice de tournée, Josée Charland, est d’ailleurs catégorique là-dessus: il n’y a aucune discrimination qui se fait à l’École nationale de l’humour. "Le seul préalable, c’est le talent!"

La tournée, c’est la récompense et la mise en application des notions apprises durant un an et demi. Chaque finissant y va de son numéro et semble-t-il que la cuvée 2005 se distingue par sa variété et sa fraîcheur. On décrit le show comme étant éclaté, mêlant l’absurde, les personnages et le stand up… Et placé sous le signe de la nouveauté. "En voyant les numéros, tu ne diras pas: "Ah, ça, c’est Peter McLeod"", fait remarquer Pierre Hébert, que nous avons interviewé en compagnie d’une collègue, Marie-Catherine Béland.

Dans le spectacle, Hébert campe un personnage dépressif sous haute médication. Le jeune homme, qui a d’abord fait son baccalauréat en psychologie à Sherbrooke, s’intéresse surtout à l’humour social. De son côté, Marie-Catherine Béland joue une jeune femme naïve qui veut tomber amoureuse comme dans les films. Elle en profite pour rire des clichés hollywoodiens.

Les finissants ont porté un soin particulier aux numéros de transition pour assurer une continuité à travers la diversité de numéros. "Ça ressemble à un show de cabaret avec de la danse et de la chanson", disent les deux finissants. Le spectacle s’ouvre d’ailleurs sur une chorégraphie et une chanson créées par le groupe.

Et après la tournée, qu’est-ce qui les attend? "On espère s’être fait remarquer, lance Marie-Catherine, qui ne semble pas s’inquiéter pour le moment. "Il y a tellement de possibilités… La radio, l’écriture de sitcom…" De son côté, Pierre Hébert veut monter au moins une demi-heure de show et se prépare à fréquenter le réseau des bars et les événements corporatifs. "Il faut aller au devant, produire, écrire. Tu ne peux pas rester passif", font remarquer les deux humoristes.

Le 14 mai à 20 h 30
Au Vieux Clocher de Sherbrooke

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