Stéphane Rousseau : La quête du bonheur
Scène

Stéphane Rousseau : La quête du bonheur

Pour son quatrième show, Stéphane Rousseau a décidé de traiter du thème le plus universel qui soit: le bonheur.

Après plus de trois ans sans monter sur les planches en solo, Stéphane Rousseau était dû. On aura eu beau lui proposer toutes sortes de rôles au cinéma, l’appel de la scène se faisait plus fort que tout.

Pour créer ce spectacle, Rousseau a noirci des centaines de pages, en a jeté beaucoup, a collé des tonnes d’images dans des scrapbooks, en plus de garnir tout un tableau avec les thèmes dont il souhaitait traiter. À travers cette quête, un sujet est ressorti comme fil conducteur: le bonheur. "On en trouve toujours des petits bouts, on en perd d’autres. L’important, c’est de trouver un équilibre. […] Évidemment, c’est un prétexte à faire des jokes, mais c’est un sujet qui me touchait", raconte l’humoriste.

Dans ce spectacle, le beau gosse de l’humour reprend quelques-uns de ses personnages connus: Scott Towel, Rico le Latino… La marionnette de Madame Jigger passe son tour, mais Stéphane Rousseau propose tout de même un numéro où il parle de ce qui l’a inspiré pour créer cette vieille dame. Il offre aussi un numéro de crooner, où il interprète les grands classiques du genre. "Je me paie la traite. Les crooners, ce sont mes idoles. Et je trouve que ça me colle bien. C’est léger, mais efficace." Pour le reste, l’humoriste fait dans le stand-up et va jouer plus dans ses cordes théâtrales, en proposant une interaction avec l’écran et en donnant la réplique à une comédienne, Maude Saint-Germain. "Ça a sûrement été le show le plus difficile à créer pour moi. Plus on vieillit, plus on est conscient de certaines choses… Plus c’est difficile de faire rire sans se répéter."

Le show, de près de deux heures sans entracte, est mis en scène par Josée Fortier, maître d’œuvre de plusieurs galas (des Gémeaux, de l’ADISQ et Juste pour rire, entre autres). Après quelques représentations au Québec, le spectacle va se transporter en France en février.

Comme Anthony Kavanagh, Stéphane Rousseau se définit plus comme un entertainer qu’un humoriste. C’est peut-être pour cette raison qu’il rejoint un public très large, de tous les âges et de toutes les classes sociales. Un avantage qui a ses inconvénients. "C’est difficile de plaire à tout le monde en même temps", constate-t-il à cet égard.

Et la carrière de comédien? "Il y a des offres. J’en ai refusé beaucoup cette année. Des fois, j’ai des petits regrets, mais je n’avais pas le choix. J’aurais trop retardé pour mon nouveau show, dit-il. J’attends une offre qui me rende heureux."

Les 18 et 19 mai à 20 h
À la Salle J.-A.-Thompson

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