Ceci n’est pas une pipe : Et vlan dans les dents!
Ceci n’est pas une pipe est sans doute le spectacle "coup de poing" du Printemps du Double Signe avec son thème des plus actuels: la banalisation de la violence dans les médias.
Élise Giguère
pas une pipe ne fait pas dans la dentelle. La pièce commence avec un personnage qui dit: "Hier, mon garçon de 12 ans se masturbait. Est-ce que c’est normal? Penses-tu qu’il est violent?" Et vlan dans les dents! Par la suite, à travers une vingtaine de tableaux, 11 femmes et 1 homme dissèquent les violences quotidiennes qui nous sont données en spectacle par les médias. Que ce soit au gym, au salon de coiffure, dans un party de bureau ou ailleurs, les personnages discutent de ce qu’ils ont vu la veille à la télévision.
La metteure en scène Jacinthe Tremblay et les participants de l’atelier ont hésité quelque peu avant de monter ce texte très cru et écrit, à l’origine, pour deux personnages. Ils ont lu au moins quatre autres pièces avant d’arrêter leur choix sur celle-ci. "C’est un texte qui laissait beaucoup d’espace pour la folie et la créativité", explique l’une des comédiennes, Diane Bolduc. Les participants ont eux-mêmes déterminé les lieux dans lesquels évolueraient leurs personnages et ont coupé quelques extraits jugés trop vulgaires. Diane Bolduc s’est d’ailleurs dite curieuse de voir la réaction de l’auteur face à l’interprétation qu’ils ont choisi de faire de son texte.
Selon Jacinthe Tremblay, Ceci n’est pas une pipe est une pièce contemporaine et actuelle sur un sujet essentiel. "C’est un spectacle que tout le monde devrait venir voir. On vit dans une ère où il faut dénoncer les choses. […] Ça prend des shows pour dire ces affaires-là."
BONNE FÊTE CURÉ PAUL!
Courageux, le comédien de Martinville Daniel Leblanc a décidé d’interpréter le rôle solo de la pièce Bonne fête curé Paul d’Yves-Étienne Banville, présentée au Théâtre Granada le mardi 24 mai à 20 h. La pièce se déroule dans les années 60, au lendemain du concile Vatican II. À l’aube de son 30e anniversaire, le curé Paul se questionne sur tous les changements qui surviennent dans l’Église. La pièce est mise en scène par Louisiane Gosselin.
Ceci n’est pas une pipe
Du 19 au 21 mai à 20 h
Au Théâtre Léonard-Saint-Laurent
Bonne fête curé Paul
Le 24 mai à 20 h
Au Théâtre Granada
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