Jean-Marc Parent : Flambant neuf
Scène

Jean-Marc Parent : Flambant neuf

Jean-Marc Parent est de retour sur scène avec un show "flambant neuf", dans lequel il aborde les thèmes qui lui sont chers: les travers et les petites angoisses de l’être humain.

Maintenant qu’on le voit moins à la télévision, on avait presque l’impression que Jean-Marc Parent était sorti du paysage de l’humour québécois. Il a pourtant continué à faire des galas et des festivals. Il est aussi apparu dans Les Invasions barbares de Denys Arcand; un petit rôle porteur de plusieurs retombées. Mais un des faits saillants de cette période, c’est son passage en France, l’hiver dernier, où il a fait un tabac en première partie de l’humoriste Elie Semoun. Une sacrée belle surprise. "C’est quasiment un cadeau du ciel. Ça a fonctionné très fort, donc on va profiter des possibilités que ça ouvre!" Ce saut impromptu en France, c’est Semoun qui l’a convaincu de le faire, ayant la certitude que l’humour de Jean-Marc ferait mouche dans l’Hexagone. "Les Français, autant dans leur cinéma que dans leurs propos, décortiquent beaucoup le quotidien comme je le fais", explique le principal intéressé.

Après le rodage au Vieux Clocher de Magog, il présentera son bébé au Festival Juste pour rire et prévoit ensuite faire la navette entre la France et le Québec, où il promènera deux shows différents. Car chez les Français, les "classiques" de Jean-Marc Parent, comme le numéro du handicapé, ne sont pas encore connus. Contrairement à d’autres collègues, l’humoriste n’a pas cru bon d’adapter ses numéros au public français. Il s’est présenté au naturel, ce qui a installé une complicité entre lui et les cousins qui l’avertissaient dès qu’ils ne comprenaient pas un mot.

MOINS IMPROVISÉ

Pour son spectacle québécois, celui qui peut discourir des heures durant sur un même sujet se garde un seul numéro pour improviser. "Sinon, je vais étouffer!" lance-t-il avant de poursuivre: "D’un point de vue marketing, associer le mot impro à Jean-Marc Parent, ça ne marche plus. J’ai joué avec ce jouet-là durant 10 ans. Maintenant, j’ai le goût d’arriver à faire rire les gens autant, avec un environnement plus précis." Pour la première fois, l’humoriste s’est adjoint les services de scripteurs. "J’ai adoré ça et je vais le refaire. Ça va beaucoup plus vite et ça fait une stimulation, car on a un mini-public!"

Les vendredis et samedis du 27 mai au 25 juin
Au Vieux Clocher de Magog

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